Sécurité

Les rebelles ADF ont tendu une embuscade à un véhicule de marque Land Cruser ce dimanche 18 novembre vers 9 heures à Mukoko-Kisiki, une localité située à plus ou moins 6 Km au Nord d'Oïcha, chef-lieu du Territoire de Beni dans le Groupement Bambuba- Kisiki. Sur place deux personnes sont mortes (toutes des femmes). Les assaillants ont aussi incendié un véhicule (camion) et une moto. Le camion incendié avait des marchandises queles rebelles ont aussi brûlées.

17 morts dont trois policiers et 14 civils, le bilan humain est lourd. La marche pacifique anti-Kabila a été violente dans la capitale. Le vice-premier ministre de l'intérieur, Évariste Boshab a annoncé le bilan provisoire à la presse en fin d'après midi à Kinshasa. Des édifices publics et privés ont été saccagés et brûlés. Des blessés sont aussi comptés. Évariste Boshab indique qu'il s'agit d'un mouvement insurrectionnel qui a échoué. Les manifestants ont posé des actes de destruction et de vandalisme. Des postes de police ont été incendiés.

Alors que le gouvernement parle de 17 morts, le Rassemblement a avancé un bilan de 25 morts. Joseph Olengha Nkoy, le leader des Fonus accuse le régime Kabila d'être à la base de cette situation. Le Rassemblement affirme que c'est la police qui a dégainé en premier. "Une marche pacifique a été réprimée dans le sang", dénonce le leader des Fonus. Devant le siège du parti, on est venu déposer des corps, explique Olengha Nkoy.

 

Porte-parole de la Police nationale congolaise(PNC), le colonel Mwana Mputu, renseigne que dix-sept personnes suspectes ont été interpellées jeudi 15 septembre, lors d’un bouclage organisé au quartier Mombele dans la commune de Limete. « Nous avons fait ce genre de bouclage pour extirper tous ceux qui sont en train de perturber la quiétude de la population et les mettre hors d’état de nuire. Nous avons réussi à mettre la main sur 17 personnes qui ont été interpellées. Tous ceux qui ont été appréhendés seront verbalisés », rapporte le colonnel Mwana Mputu.

Le Centre d’études pour la promotion de la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) recommande aux responsables de la police nationale congolaise(PNC) de mettre en place en place une unité anti-terroriste en son sein pour sécuriser les villes de et cités du Nord-Kivu.

Par quelle magie des dizaines des milliers d’hommes en armes, des femmes et des enfants se sont-ils retrouvés dans le parc national de Garamba, dans la province du Haut Uélé ? Selon des sources officielles, ils ont été défaits par des éléments de l’armée régulière du Sud-Soudan et ont accompagné leur chef, Riek Machar, en exil en RDC.

La «Lucha» déclare ne pas voir clair dans la présence des ressortissants sud-soudanais qui ont trouvé refuge au parc Garamba depuis près d’un mois. Il s’agit en fait de civils et combattants fidèles à l’ex-vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar,  qui ont fui les combats le mois dernier, et auxquels la Monusco a décidé de porter une assistance humanitaire.