Sécurité

Longtemps actifs dans le groupement de Buliki et Malio dans le territoire de Beni, deux groupes armés à savoir l'Union des Patriotes pour la Libération du Congo, "UPLC" et "APARICO", seraient prêts à se rendre et déposer les armes au nom de la paix.

Le vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC-VUSAMBA, un village situé dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu reste entre les mains des groupes armés depuis dimanche 31 mars dernier. D’après les forces vives de la place qui font l’alerte, cet opérateur économique a été enlevé au cours d’une incursion des hommes illégaux d’armes dans le milieu.

Le responsable de la police nationale congolaise de la ville de Butembo, Richard Mbambi Kingana rassure les habitants sur la mise en place des dispositifs sécuritaires pour le bon déroulement des élections ce dimanche 31 mars 2019, mais souhaite la collaboration des ces derniers étant donné que les périphéries de la ville font face à la présence des groupes armés. Pour le colonel R. Mbambi, les habitants de Butembo doivent accompagner la police pour la sécurisation du double scrutin car, poursuit-il, les malfrats se retrouvent dans la population.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, "FARDC", ont lancé vendredi 29 mars un appel à l'endroit de la population du Nord-Kivu en général et de Goma en particulier, pour combattre et mettre fin à l'insécurité dans cette partie du pays. Pour le porte-parole de la 34è région militaire, il faut l'apport et le soutien de tous. "Lorsque la population ne collabore pas avec les services de sécurité, toute action est vouée à l'échec", a déclaré le major Guillaume Ndjike Kaiko.

La police provinciale du Nord-Kivu a, dans un communiqué parvenu ce mercredi 27 mars à 7SUR7.CD, confirmé l'arrestation des bandits qui seraient à la base de l'insécurité dans différents quartiers de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo. Selon Nyembo Ngalusha, commissaire divisionnaire adjoint, ces bandits arrêtés par la police et les services de sécurité ont été transférés à l'Auditorat militaire et au parquet de grande instance de Goma.

Plusieurs dégâts ont été enregistrés notamment une vingtaine de toitures de maisons emportées, la nuit de jeudi à ce vendredi à Sayo-Mundubiena contrée située dans la commune de Mulekera ville de Beni au Nord-Ouest. Une pluie accompagnée de vent violent a arrosé cette partie de la ville aux heures vespérales causant ainsi plusieurs dégâts, dont toute la toiture de l'hôpital d'une église protestante de la place où les malades ont été obligés de vider les lits pour se diriger ailleurs.

Durant deux jours, plus de cinquante officiers congolais hommes et femmes, vont être outillés sur les standards minimaux en termes de promotion et protection des droits de l’homme et les instruments nationaux et internationaux qui les garantissent. C'est le bien-fondé de cet atelier organisé depuis jeudi 21 mars 2019 par le BCNUDH en Collaboration avec le Gouvernement provincial du Sud-Kivu.

Un nouveau camp militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, "FARDC", va bientôt être construit à Tshiyamba, une localité située à plus ou moins 7 Km à l'Ouest du centre ville de Mwene-ditu. L'annonce a été faite à la presse ce jeudi 21 mars 2019 par le chef urbain de l'habitat, Adolphe Kalenda qui avait conduit sur terrain une délégation du régiment composée des autorités militaires de la province de lomami.

Deux sentinelles œuvrant à l'Institut de Goma communément appelé INSTIGO ont été retrouvées mort le matin de ce lundi 18 mars 2019 dans l'enclos de cette même institution. Les corps portaient les signes des couteaux, selon un enseignant rencontré sur place. Ces sentinelles ont résistaient avant d'être tués par des machettes.

Le lundi 18 mars 2019, le personnel politique et administratif de l'Assemblée provinciale du Nord-Kivu décrète une grève indéterminée et seront en sit in au Gouvernorat provincial pour réclamer leurs arrières de 108 mois de prime. Cette mesure fait suite d’un communiqué daté du 05 mars, ou le personnel administratif et politique de la chambre délibérante du Nord-Kivu, sollicitait l’implication personnelle du Président de la République, Félix Tshisekedi afin qu’ils entrent en possession des arriérés qu’ils accusent.