Sécurité

La manifestation anti-MONUSCO en ville commerciale de Butembo (Nord-Kivu) s'est soldée par de nombreux incidents, ce mardi 26 juillet 2022. L'on rapporte une dizaine de morts du côté des manifestants, et des casques bleus de la MONUSCO.  Le bilan reste jusque-là provisoire, selon le commandant urbain de la Police nationale Congolaise (PNC). Le Commissaire supérieur principal Polongoma Di-Ntoto Jean-Paul avance un bilan provisoire de 11 morts, dont 3 casques bleus de la MONUSCO. 

Les activités socioéconomiques sont paralysées en ville commerciale de Butembo (Nord-Kivu), ce mardi 26 juillet 2022. Des manifestants, issus principalement de certains groupes de pression et mouvements citoyens, exigent le départ de la Mission d'organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO). La situation est confuse au centre-ville. Au départ, la société civile du Grand Nord-Kivu a appelé à une prière œcuménique au stade de foot André Van Nevel (ex Matokeo).

La manifestation organisée, le lundi 25 juillet dernier, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour exiger le départ de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO), a fait 5 morts et une cinquantaine de blessés.  Ce bilan est rendu public par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, via Twitter ce mardi 26 juillet. 

Six (6) civils ont été tués lors d'une attaque des rebelles assimilés à ceux de l’Allied democratic forces (ADF) et leurs alliés dans le territoire d'Irumu en province d’Ituri aux heures vespérales du dimanche 24 juillet 2022. Les assaillants ont également incendié deux temples d’églises protestantes dans la région.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affirment qu’elles ont arrêté deux autres présumés rebelles d’Allied democratic forces (ADF) dans la région de Beni (Nord-Kivu), le vendredi 22 juillet 2022. L’un a été maitrisé près de la ville tandis que l’autre a été démasqué dans la vallée de Mwalika.

Le gouverneur militaire de la province de l'Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya N'kashama, a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le vendredi 22 juillet 2022, salué les résultats obtenus grâce à l'instauration de l'état de siège dans la partie Est de la République démocratique du Congo. À l'en croire, c'est depuis l'avènement des autorités militaires en Ituri qu'il y a eu une « forte pression » contre les groupes armés jusqu'à obtenir leur réduction.

Dans un mémorandum adressé aux Nations-Unies, au Conseil de l'Union européenne (UE) et à la Commission de l'Union africaine (UA), et déposé le vendredi 22 juillet 2022 à la MONUSCO à Kinshasa, des serviteurs de Dieu  affirment que la guerre que vit la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des pays voisins. Selon eux, cette guerre n'est pas produite par le Congo-Kinshasa. Mais, disent-ils, elle lui est imposée par ses voisins depuis le génocide rwandais de 1994. 

L'ONG la Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) a alerté sur la situation humanitaire de la population de Bunagana qui s'est réfugiée en Ouganda et les autres localités de la RDC à la suite de l'occupation de cette cité du Nord-Kivu par les rebelles du M23.

Réunis à Luanda le jeudi 21 juillet 2022 dans le cadre de la commission mixte permanente, la RDC et le Rwanda ont convenu de rendre opérationnel le "mécanisme ad-hoc de vérification des accusations" dans le cadre du rétablissement de la confiance mutuelle entre les deux pays.

Trois bataillons d'intervention rapide des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) seront recyclés en septembre 2022 au Maniema, par des instructeurs belges. Cette annonce a été faite le jeudi 21 juillet 2022 par le lieutenant Raemdonck Juan, commandant du détachement belge à Kindu au cours de la cérémonie de la fête nationale du Royaume de Belgique, commémorée chaque 21 juillet.