Santé

Marc Saba, directeur pays d’ONUSIDA en RDC, a présenté, hier mercredi 1er juin 2016 au Quartier général de la Monusco, la situation du VIH/Sida en chiffres en RD Congo,  à l’occasion de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin de cette maladie devant se tenir du 8 au 10 juin 2016 à New York(Etats-Unis).

Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a lancé depuis le 26 mai dernier l’opération gratuite de vaccination des habitants des communes de Masina et N’djili pour prévenir la propagation de la fièvre jaune. L’engouement est total à l’approche du délai buttoir, le samedi 4 juin prochain.

Seuls 34% de poches de sang proviennent de donneurs bénévoles en RDC, a révélé lundi 30 mai le coordonnateur technique au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Pacifique Misingi. Il a déploré la réticence de la population aux dons bénévoles. Une situation qui s'ajoute aux difficultés logistiques et financières auxquelles sa structure fait face. Dans un entretien à Radio Okapi, M. Misingi a déclaré:

Seules deux communes de Masina et de Ndjili ont été choisies pour la vaccination contre cette épidémie, qui avait sévie en Angola voisin, dont quelques cas viennent d’être dépistés dans la capitale de la RDC! Après avoir sévit en Angola pendant quelques semaines sous forme d’épidémie, des cas de fièvre jaune viennent d’être détectés à Kinshasa. Des sources font état de quelques malades souffrant de cette maladie dans les communes de Masina et Ndjili.

Le  gouvernement de la RD Congo ainsi que ses différents partenaires dans le domaine  sanitaire, viennent d’avoir de fructueux échanges, en marge  des travaux de la 69ème session de l’assemblée mondiale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui a fermé ses portes le jeudi 26 mai, dans la ville de Genève, en Suisse. La République Démocratique du Congo était représentée à ces assises par le ministre de la Santé publique, Dr Félix  Kabange Numbi Mukwampa, qui a eu plusieurs rencontres et échanges avec de nombreux partenaires.

Les habitants des neuf zones de santé du Kongo-Central frontalières avec l’Angola sont invitées à se faire vacciner pour se protéger contre la fièvre jaune. La ministre provinciale de la santé, docteur Thérèse Louise Mambu Niangi, a lancé cet appel lors du coup d’envoi de la campagne de vaccination contre la maladie jeudi 26 mai à la zone de santé de Matadi. Les populations concernées au Kongo-Central sont celles de:

Avec l’inauguration du centre de chirurgie pédiatrique, les enfants congolais, naissant avec des malformations cardiaques, peuvent désormais être soignés au pays.  En reconnaissance à la marraine du projet, cet établissement de dernière génération a été baptisé du nom de «Maman Olive Lembe Kabila».

Au moins 1500 à 2000 cas des malades de paludisme sont enregistrés chaque semaine à Kitchanga, a indiqué dimanche 22 mai le médecin chef de zone de santé de Mwesso dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Jusque-là, sa structure fait encore face à cette situation, grâce à l’appui des autorités provinciales et leurs partenaires. Toutefois, selon lui, il faut plus d’efforts pour arriver à une solution durable de ce problème.

Environ quatre mille deux cent trente villages et localités des dix-huit zones de santé que comptent de province du Kasaï sont exposés aux risques des maladies tropicales négligées. Le médecin coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre ces maladies, Dr Peter Mpoma, qui a fait cette alerte mardi 17 mai, évoque entre autres l’onchocercose, la filariose lymphatique, les schistosomiases, les vers intestinaux et les trachomes.

Kinshasa accueillera ; samedi 28 mai, la deuxième édition du festival socio-culturel «Mobilisation des élèves pour vaincre le paludisme » (MEPAV). Ce projet de lutte contre le paludisme dans les milieux ruraux a été initié par deux ONG, « Ired Africa » et « Gong d’Afrique ». Les élèves d’une dizaine d’écoles de la périphérie de la capitale sont ciblés par cette  sensibilisation. Patrick Kikwe, responsable de l’ONG Gong d’Afrique, et co-organisateur du festival explique les raisons du choix de ces écoles :