Santé

Les FARDC ont repris le contrôle du village Peti du groupement Kisimba dans le territoire de Walikale, de mains des miliciens du groupe NDC Rénové. Ces derniers se sont retirés, sans combats, vers les collines de Kalinga et Mbombi. Pendant ce temps, à 18 Km de Peti, à Kalembe, des bandes armées assimilées aux Maï-Maï Nyatura et FDLR tracassent les habitants.

La Clinique Bondeko va tenir, aujourd’hui jeudi 16 juin, une conférence scientifique portant sur le thème :  » Les risques transfusionnels « , pour clôturer les activités de la campagne qu’elle organise chaque année à l’occasion de la journée mondiale du donneur de sang. Cette journée est célébrée le 14 juin. Selon Charles Mboma, Responsable de la banque de sang de la Clinique Bondeko, cette campagne débutée mardi dernier consiste à faire au préalable le dépistage du VIH, du paludisme, de la tension artérielle et à tester la goutte épaisse…

Les agents du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) organisent une collecte du sang auprès des donneurs bénévoles chaque mardi à l’arrêt « Ma Crevette » dans la commune de Kinshasa, a affirmé le coordonnateur technique de cette structure, Dr Pacifique Misingi. « Tous nos donneurs ici connaissent, ceux qui ne savent pas, peuvent jeter un coup d’œil en passant et venir donner du sang de façon bénévole », déclare un des agents du CNTS trouvé sur place, à l’occasion de la journée mondiale de donneurs du sang, célébrée le 14 juin de chaque année.

A l’occasion de la journée mondiale du don bénévole de sang célébrée le mardi 14 juin de chaque année, l’amicale de donneurs bénévoles de sang du Sud-Kivu appelle à l’implication de tous, car les besoins en sang sont énormes. D’après son coordonnateur, Docteur Serge Miyanga, le nombre de donneurs bénévoles du sang est passé de 6 000 à moins de 3 500 personnes entre 2015 et 2016 à Bukavu.

» Médecins du Monde-France « , en compagnie du Réseau des Educateurs des Enfants et Jeunes de la Rue (REEJER) a présenté hier lundi 13 juin, à la salle de conférence frère Henry Carolus du Centre de Rééducation pour Handicapés Physiques à Kinshasa, les premiers résultats de la capitalisation de son programme avec les enfants en situation de rue, dans un événement qui a servi de clôture au programme.

Les enquêtes ont concerné Kinshasa et le Kongo-Central où 4 500 patients ont été examinés, 2 794 prélèvements traités et plus de 20 500 analyses réalisées

Cette formation médicale survit grâce à l’UNICEF, l’UNPFA, au HCR et au PAM L’Hôpital général de Référence de Mobayi Mbongo situé à 25 Km de la ville de Gbadolite dans la province du Nord Ubangi se meurt. Construite vers les années 50 avec une capacité de 250 lits, cette formation médicale compte seulement à ce jour 60 lits que le Fonds mondial a mis à la disposition de cet hôpital, fait savoir le médecin chef de zone Dr Séraphin Kohowe. Il offre cinq services à savoir le laboratoire, la pédiatrie, la chirurgie, l’unité nutritionnelle et la médecine interne.

Soixante-sept femmes ont été gratuitement opérées de fistules à l'Hôpital général de Gemena au Sud-Ubangi. Le traitement a été assuré par la Fondation Panzi du Dr Denis Mukwege lors de la première étape de sa campagne de réparation des fistules qui s’est clôturée lundi 6 juin dans cette province. A en croire le Dr Tery Raha, superviseur de l’opération, plus de quatre-vingt femmes fistuleuses étaient attendues.

Lancée le 26 mai dernier dans neuf zones de santé du Kongo-Central, à Nd’jili et une partie de Masina (Kinshasa), la campagne de vaccination contre la fièvre jaune se clôture samedi 4 juin. Plus on s’approche de la fin de l’opération, plus les candidats à la vaccination affluent dans les centres, a constaté vendredi 3 juin dans la capitale, un reporter de Radio Okapi. Les demandeurs de vaccin viennent même des communes non concernées par la campagne, chacun voulant échapper à la fièvre jaune.

Trente personnes sont décédées de choléra sur 368 cas enregistrés, depuis trois mois, dans la province de l’Equateur. Selon le chef de Bureau hygiène de la Division provinciale de la santé, docteur Gertrude Nsambi, cette épidémie venue de l’ex-Province Orientale par les cours d’eau sévit dans les dix zones de santé sur les dix-huit que compte l’Equateur. Elle a toutefois assuré que la prise en charge des malades et la sensibilisation menée auprès des populations, avec le concours des partenaires, est en train de faire descendre la courbe.