Politique

Il n' y a pas que la prorogation de l'état d'urgence comme seule matière à l'ordre du jour de l'assemblée nationale dont la plénière se tient ce jeudi 23 avril 2020. Les députés nationaux réunis en format réduit ont également décider d' y inscrire l'adoption du calendrier de la session du mois de mars. Ainsi, les députés ont décidé de prendre à contre-pieds l'ordonnance du chef de l'Etat qui limitait la matière de la plénière à la prorogation de l'état d' urgence.

  Le président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra a effectué une visite éclair mercredi 22 avril dernier à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Sur place, il a échangé en tête-à-tête avec son homologue Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la résidence présidentielle de la Nsele pendant près de deux heures, avant de regagner son pays.

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) salue la nomination du cardinal Fridolin Ambongo à la tête du Fonds national de solidarité contre le Covid-19 (FNSCC).  À en croire son secrétaire général, l'abbé Donatien Nshole, c'est une fierté pour l'Église Catholique d'apporter sa pierre à l'édifice pour l'éradication de cette pandémie et sauver des vies. 

Dans une déclaration lundi dernier, le député national Delly Sesanga a affirmé que l'ordonnance du chef de l'État portant création de l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption viole les articles 122, 150, 149 et 19 de la Constitution. En réaction, Maître Arlette Odia, cadre du parti politique Dynamique Congo Uni, (DCU), de Vidiye Tshimanga, estime que la création de ladite agence ne viole en rien le principe fondamental de la séparation des pouvoirs consacré par la constitution de la République Démocratique du Congo.

Dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi 22 avril 2020, le député national François Nzekuye déplore la persistance des pommes de discorde entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH). Le secrétaire national du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) affirme qu'il ne se passe pas un mois sans collision entre les deux plateformes qui composent la coalition au pouvoir. 

Difficile pour les députés et sénateurs de digérer la dernière ordonnance du chef de l'état s'agissant de la saisine du parlement en vue de la prorogation de l'État d'urgence. Pour Juvenal Munubo, la démarche du président de la République ne pose pas de problème excepté un mot, " uniquement", contenu dans son ordonnance.

  Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a échangé ce mercredi 22 avril 2020 avec son homologue Centrafricain à la résidence présidentielle de la Nsele à Kinshasa. En visite éclair de 2h en République Démocratique du Congo, le président Centrafricain Faustin Archange Touadera a regagné son pays en milieu d'après-midi.  Selon la presse présidentielle, à l'issue du tête-à-tête Touadera a déclaré que sa visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de bon voisinage entre la RDC et la Centrafrique.

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadera est arrivé à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, ce mercredi 22 avril 2020. À son arrivée à l'aéroport, il a été accueilli par le vice-premier ministre de l'intérieur Gilbert Kankonde. Présentement, il est en train d'échanger avec son homologue Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet échange entre les deux personnalités se déroule à la résidence présidentielle de la Nsele.

La permanence de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), sera désinfectée incessamment. C'est ce qui résulte d'une parade tenue mardi 21 avril 2020 au siège du parti par Jean-Marc Kabund en présence d'Augustin Kabuya. Certains médecins qui superviseront cette opération, dont le docteur Soft Mukuna, étaient également associés à cette parade. Tous les éléments de la sécurité civile commis à la surveillance de la Permanence du parti présidentiel ont reçu l'ordre de prendre congé jusqu'à la fin du processus qui pourrait  durer quelques jours. 

Au cours d'une interview accordée le mardi 21 avril à la rédaction de 7SUR7.CD, Jean Bakomito est revenu sur l'ordonnance du chef de l'état signée le lundi 20 avril, limitant les matières à traiter lors de la prochaine plénière des deux chambres du parlement. Pour ce sénateur,  cette ordonnance du chef de l'état créée une frustration au sein des élus nationaux et des sénateurs en ce sens qu'elle remet en cause le rôle dévolu à cette institution qui est en train d'être soit réduit, soit rendu inopportun.