Politique

La police nationale congolaise a dispersé à coups de gaz lacrymogènes les motocyclistes qui manifestaient ce vendredi 15 mai 2020 devant le Palais du peuple. Ces derniers exigeaient notamment la dissolution de l'Assemblée nationale. Pour ces motocyclistes, qui affirment soutenir le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les membres du Front Commun pour le Congo ne jouent pas franc jeu avec ceux de Cap pour le Changement.

Des dizaines de motocyclistes manifestent ce vendredi 15 mai 2020 devant le palais du peuple à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Interrogé par 7SUR7.CD, un des manifestants affirme qu'ils exigent tout simplement la dissolution de l'Assemblée nationale.

Dans une déclaration ce jeudi 14 mai 2020, la Nouvelle Génération Tshisekedi, (NGT), se dit indignée par la "démarche aliénée" du député national du MLC, Jean-Jacques Mamba, visant à obtenir la destitution du premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund.

Le député national Jean-Jacques Mamba du Mouvement de Libération du Congo, (MLC), a annoncé ce jeudi 14 mai 2020 via Twitter qu'un élu de Cap pour le Changement, (CACH), a signé sa pétition qui vise la destitution de Jean-Marc Kabund du bureau de l'Assemblée nationale. Cependant, l'élu de la Lukunga n'a pas révélé l'identité de ce député national de CACH qui a apporté son soutien à son initiative qui, dit-il, a déjà réuni 62 signatures.

Au-delà de plus ou moins 10 députés nationaux MLC qui ont signé la pétition en vue de déchoir Jean-Marc Kabund de la première vice-présidence de l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Mamba pourra compter sur quelques membres du bureau politique national du parti cher à Jean-Pierre Bemba.  C'est le cas avec de Yves Kitumba, secrétaire national du Mouvement de Libération du Congo, (MLC) en charge des finances, budget et plan.

Dans un communiqué de presse daté du 14 mai 2020 et parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), via son porte-parole a.i dit suivre avec attention la pétition initiée contre Jean-Marc Kabund, 1er vice-président de l'Assemblée nationale et président a.i du parti. À en croire Simon Adrien Kalenga, cette initiative est l'œuvre du Front Commun pour le Congo qui, dit-il, utilise de prête-visage, pour s'attaquer à la présence de Jean-Marc Kabund au bureau de l'Assemblée nationale.

La Ligue des Jeunes de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), est montée au créneau ce jeudi 14 mai 2020 pour fustiger la pétition initiée par le député national Jean-Jacques Mamba contre le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund. Pour la jeunesse du parti présidentiel, cette initiative est une première étape d'une "vaste machination" concoctée dans le cabinet de Jeanine Mabunda, présidente de l'Assemblée nationale, qui utilise le député de l'opposition Jean-Jacques Mamba comme bouc émissaire.

Une confrontation est prévue ce jeudi 14 mai, à la prison centrale de Makala entre l'évêque Pascal Mukuna et d'autres protagonistes dont le président du conseil National de suivi de l'accord de Saint-Sylvestre, Joseph Olengakoy. Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce jeudi 14 mai, Francis Kalombo l'un des avocats de Mukuna, a fait savoir que la plaignante Mimie Tshibola avait cité notamment le nom de J. Olengakoy lors de son audition au parquet. C'est à ce titre qu'il est convoqué au parquet.

Les gouverneurs du Kasaï-Central, Martin Kabuya et Dieudonné Pieme du Kasaï, se disputent la localité de Bakwa Kenge situé à plus de 160 Km de la ville de Kananga au Kasaï-Central et qui forme les limites entre les deux provinces.

Au cours d'une interview accordée ce mercredi 13 mai 2020 à la rédaction de 7SUR7.CD au sujet du dépôt de la pétition pour une d'échéance du premier vice-président du bureau l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Mamba estime qu'il n'est pas allé à l'encontre de la dernière correspondance du président national de son parti Jean-Pierre Bemba.  Bemba a demandé à ce  que les initiatives des parlementaires et cadres de son parti ne soient pas faites de manière individuelle.