Politique

La Monusco peut mener seule ses propres opérations sans les Forces armées de la RDC contre tous les groupes armés qui écument le pays, a affirmé lundi 16 février le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. « Cela fait partie de son mandat », a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa. Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a annoncé la veille que son pays renonçait à tout soutien de la Mission onusienne en RDC dans la traque contre les rebelles rwandais des FDLR.
Le Groupe de travail sur les élections (GTE) plaide pour un consensus politique autour du calendrier électoral global, publié le 12 février par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
La société civile du Haut-Uélé, en Province Orientale, a annoncé la suspension dès lundi 16 février du paiement des taxes et impôts sur toute l’étendue de cette juridiction. Par cette campagne d’incivisme fiscale, elle entend protester contre l’enclavement du Haut-Uélé et exiger la réhabilitation des routes. Tout en reconnaissant la légalité de ces revendications, le commissaire de district affirme que personne n’a le droit de supprimer la perception des impôts. La société civile du Haut-Uéle dit considérer ce jour comme une journée de deuil.
Dans une interview accordée à La Croix, Mgr Fridolin Ambongo, président de la commission Justice et Paix de l’épiscopat de la RDC, a salué au passage la détermination des Congolais qui étaient descendus dans la rue, malgré l’interdiction de manifester, pour contraindre le pouvoir à se rétracter. Mgr Fridolin Ambongo était à la tête d’une délégation de membres de la commission Justice et Paix de la Conférence des évêques de la RDC qui a fait le tour de grandes chancelleries en Europe.
Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) interpelle les différents partenaires et intervenants extérieurs souhaitant soutenir le processus électoral en République Démocratique du Congo d’assumer leurs responsabilités, au regard des contraintes identifiées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
La direction politique de la Solidarité Congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) est très remontée contre le ministre de la justice, transfuge des ex mouvements rebelles du RCD/Goma et du Mlc. Les propos tenus la semaine dernière sur les antennes de Radio France Internationale par Alexis Tambwe Mwamba au sujet de l’arrestation du président de la Scode, le bâtonnier Jean Claude Muyambo, ont irrité les cadres et militants de ce parti.
Grosse erreur de la part de Thambwe Mwamba, ministre de la justice d’avoir intervenu sur les ondes de la RFI con-cernant le dossier Muyambo dans lequel, le ministre de la justice a fait piètre intervention et étalé à nu qu’il n’a pas la maitrise du dossier. Thambwe Mwamba a fait cette déclaration malgré lui. C’est Mende, apprend-t-on des sources fiables, qui a sollicité l’indulgence de son collègue de la justice pour la réaction du gouvernement Rd-Congolais dans l’affaire Muyambo.
L’échange entre les Ambassadeurs accrédités en Rd-Congo et Joseph Kabila au Palais de la nation a très mal tourné sur la question de la traque des FDLR dont la MONUSCO a suspendu son soutien aux FARDC du fait que Kinshasa refusé de retirer deux généraux de l’armée Rd-Congolaise accusés de violation des droits de l’homme par les nations-unies.
C’est dommage mais c’est la triste réalité, l’UDPS, parti historique de la conquête démocratique en RD-Congo, a habitué l’opinion nationale plus sur des querelles intestines qu’à autre chose alors que les enjeux politiques actuels suggèrent que le parti cher à Etienne Tshisekedi se distingue par ses idées, ses contre-propositions, son organisation et ses combats. A l’Udps, une crise en chasse une autre. En ce moment c’est la polémique autour du limogeage du Secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu Pua-ti.
L’UDPS via Valentin Mubake, Conseiller politique d’Etienne Tshisekedi toujours en convalescence à Bruxelles et dont l’arrivée est annoncée au mois de mars, a tenu un point de presse, le samedi 14 février dernier, au collège Boboto, sur les questions qui dominent l’actualité notamment le calendrier global publié par la CENI, la traque des FDLR et la situation qui prévaut au sein de cette formation politique relative à la succession d’Etienne Tshisekedi. Au cours de cet échange avec la presse, Mubake a fait remarquer qu’à l’UDPS, aucun débat ne sévit autour de la succession de Tshikas.