Politique

Un membre du staff de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo) avait du mal à cacher son indignation hier devant la presse face aux massacres à répétition qui émaillent le quotidien des autochtones du territoire de Beni voici bientôt un mois. En l’absence de données fiables sur l’identité véritable des auteurs et commanditaires de ces crimes, il a préféré prendre rendez-vous avec le temps pour des investigations appropriées sur le terrain.

Le DG de la DGI, Lokadi Moga, a reçu, du gouvernement, l’ordre d’en finir avec le phénomène « prête-nom » qui compte parmi les grandes sources de coulage des recettes de la Direction générale des impôts. Il est, en effet, des nationaux, des R-dCongolais donc, même des élus du peuple dit-on, qui ont entrepris de faire commerce de leur nom en couvrant les activités mercantiles des étrangers. Des commerces tenus par des Chinois particulièrement, d’autres Asiatiques dans une moindre proportion.

Dans une note référencée n°002/VPM/MIN.BUDGET/2014 du 16 juin 2014, le ministre du Budget, Daniel Mukoko, a exigé- en fait il écrit « doit »- de son collègue de l’Environnement, Bavon N’sa Mputu d’«indiquer les recettes attendues en 2015 de l’Ouganda au titre de dommages causés par la guerre de 1998-2004». Il va donc sans dire que le régime de Yoweri Museveni honore déjà ses obligations d’autant plus qu’il a admis sa condamnation devant la Cour internationale de la Justice. Mais combien doit devoir payer l’Ouganda et suivant quelle échéance? Où va cet argent ?

L’ONG Human Right Watch a publié le mardi 18 novembre 2014 un rapport de 63 pages, intitulé « Opération Likofi : Meurtres et disparitions forcées aux mains de la police à Kinshasa ». Dans ce document, l’ONG y décrit comment des policiers en uniforme, portant souvent des cagoules, ont traîné des membres présumés de gangs connus sous le nom de « Kulunas » hors de leurs demeures pendant la nuit et les ont exécutés.

A l’Udps, une lutte pour le contrôle du parti semble se déclarer. Certains cadres de cette formation politique ne voient pas d’un bon œil l’hyperactivité politique déployée par Félix Tshisekedi, fils de son père, à Kinshasa et en provinces. On lui reproche de vouloir prendre la direction du parti, en l’absence du président national Etienne Tshisekedi, hospitalisé en Belgique. Dans le viseur des frondeurs, les deux Secrétaires généraux de l’Udps. Bruno Mavungu le titulaire et son adjoint Bruno Tshibala. En cause, leur prétendue inféodation à Félix Tshisekedi.

L’Assemblée nationale , dominée par les députés de la Majorité présidentielle, a voté sans modification lundi 17 novembre le projet de loi portant reddition des comptes du budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2013, suscitant les réactions de certains députés de l’opposition. Le groupe parlementaire UNC et alliés dit n’être pas d’accord que la loi sur la reddition des compte du budget 2013 ait été votée «dans l’état» à l’Assemblée nationale.

La Commission d’intégrité et médiation électorales et la Fondation Globethics organisent, du mardi 18 au mercredi 19 novembre 2014 à la Maison des élections, un atelier de formation sur l’intégrité des élections responsables en faveur des médiateurs électoraux des 24 communes de Kinshasa et ceux au niveau central, points focaux de la Cime. Cet atelier vise la formation des formateurs, des décideurs et des multiplicateurs en intégrité, valeurs et vertus par des appuis spirituels, éthiques et technico-organisationnel.

*Réponse du berger à la bergère, le Ministre de l’Intérieur est monté au créneau pour fustiger les insuffisances contenues dans le rapport de l’Ong Human Rights  Watch sur l’opération Likofi conduite dernièrement par la Police Nationale Congolaise contre les bandes de  jeunes dits Kuluna, mieux connus pour des actes de  terreur à Kinshasa.  Richard Muyej refuse de comprendre que le rapport de l’Ong britannique ne fasse aucune allusion aux victimes des Kuluna.

C’est hier au cours de la plénière présidée dans la salle des conférences internationales par Léon Kengo Wa Dondo que le ministre des Infrastructures (ITPR), l’Ingénieur civil Fridolin Kasweshi a répondu aux nombreuses préoccupions exprimées par les élus des élus lundi dernier. C’était lors de la question orale avec débat de leur collègue, le Prof Léopold Ndolela Siki Konde sur la gestion du FONER et l’état des routes d’une manière générale.

Dans le cadre des échanges d’expériences entre les oppositions africaines en matière de lutte pour le respect de l’ordre constitutionnel en Afrique, des opposants originaires de 7 pays africains (Gabon, Sénégal, RD Congo, Congo, Burundi, Guinée Equatoriale et Centrafrique) appellent à « l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles sur la base de critères internationaux ».