Le député national Toussaint Alonga a déposé lundi 6 avril à l’Assemblée nationale une question orale avec débat au vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab, sur l’affaire de la fosse commune découverte à Maluku, une commune urbano-rurale de Kinshasa. Pour l’auteur de la question, le ministre devrait « apaiser la curiosité de nombreux congolais » sur cette question.
Environ quatre cent vingt-cinq corps ont été enterrés, depuis le 19 mars, dans une fosse commune au cimetière de Fula-Fula dans la commune de Maluku à Kinshasa.
Politique
Evariste Boshab, vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité, avait déjà mauvaise presse en RD-Congo à cause notamment : du détournement supposé de 32 millions USD de la SNEL, du détournement présumé des salaires et primes des fonctionnaires de l’Assemblée nationale, de l’accident causé par son fils, en cavale, ayant entrainé la mort d’un avocat célèbre, la rédaction d’un ouvrage pro-révision de la constitution, en faveur d’un 3ème mandat de J. Kabila, et plus récemment encore la rédaction de la nouvelle loi électorale qui a conduit aux émeutes meurtriers de janvier dernier.
Ayant appris la découverte d’une fosse commune contenant plus de 400 personnes à Maluku, le Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a manifesté hier lundi 6 avril son indignation à travers un communiqué qui nous est parvenu.
La fronde semble s’installer profondément au sein de la majorité en République démocratique du Congo. Après le Mouvement social pour le renouveau (MSR) et quelques leaders qui se sont déjà prononcés contre un éventuel troisième mandat de Joseph Kabila à la présidence de la République, l’Union nationale des fédéralistes, congolais (Unafec), vient de décider de présenter un candidat à la présidence de la République.
C’est non sans difficulté que l’Unafec a organisé son congrès extraordinaire à Lubumbashi.
Premier gouverneur noir du Kasaï
Pour lui, » ca ne sert à rien d’avoir une province qu’on ne sera pas en mesure de développer «
Premier gouverneur congolais du Kasaï à l’accession de la République Démocratique du Congo à l’indépendance de 1960 à 1962, Barthélemy Mukenge Sha Bantu Nsumpi, 90 ans bien sonnés, sait lire sans lunettes et se tient débout sans appui.
Le » Patriarche « , comme l’appellent beaucoup de Ouest-kasaïens, n’a oublié aucun souvenir, heureux ou malheureux, de sa vie politique. Barthelemy Mukenge sha Bantu soutient le processus de découpage territorial en RD Congo.
Dans les tâches dévolues à la Monusco et redéfinies lors du récent renouvellement à la nième reprise de son mandat, il n’est fait aucune allusion à 1′ Accord-cadre d’Addis-Abeba ni à la précédente Résolution 2098, en d’autres termes aucune mention du dialogue entre le pouvoir et la classe politique en RDC.
Les manquements et déficiences caractéristiques de la carence du pouvoir, dont le constat expressif est dressé dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ne font que s’amplifier et deviennent de plus en plus inquiétants après la signature de cet accord-cadre par plus d’une dizaine da chefs d’Etat e
Depuis quelques semaines la population de la commune de Maluku a commencé à ébruiter une grave affaire longtemps restée secrète par les soins attentifs des autorités, qui avaient imposé l’omerta sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa sur toute question relative à la conduite des affaires publiques.
Les mandats de 18 nouveaux députés nationaux ont été validés hier lundi 6 avril.
La Ceni a donné le ton quant à sa volonté d’appliquer scrupuleusement le calendrier global. Le dépôt de candidatures pour les provinciales débutent bel et bien ce mardi 15 avril.
La semaine dernière, une nouvelle alarmiste, relayée par plusieurs médias nationaux, a failli semer le doute et démobiliser l’opinion nationale. En cause, la prétendue impossibilité de démarrer la réception de candidatures le 15 avril suite à l’absence de la loi sur la répartition des sièges.
Depuis le 18 mars, les mesures pour la délivrance de visas permettant d’entrer en République démocratique du Congo (RDC) ont été renforcées. Selon les informations disponibles, le ministère des Affaires étrangères exige désormais de ses ambassades de communiquer l’ensemble du dossier au ministère pour qu’il soit visé par la Direction générale de Migration (DGM) et l’Agence nationale de renseignement (ANR) avant d’autoriser la délivrance du visa.