Politique

(KINSHASA)- Les présidents des quatre groupes parlementaires de l’opposition ont signifié au président de l’assemblée nationale la suspension de leur participation aux travaux parlementaires jusqu’à ce qu’une option claire sera levée sur la question d’examen de motions de défiance. Ils ont dénoncé le blocage par la majorité de toute initiative du contrôle parlementaire. Ils considèrent que la mise à l’écart de la motion de défiance visant Evariste Boshab, constitue un précédent fâcheux.
(KINSHASA)- Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a affirmé que le dialogue que souhaite l’opposition, n’est pas un lieu pour violer la constitution. Le défenseur du régime Kabila reste ferme. Il ne s’agit pas non plus un cadre pour remettre en cause le choix de la population exprimé à travers les élections. Le président de la Convention des congolais unis s’étonne que l’Udps, l’Unc et les autres qui ont demandé le dialogue, commencent à poser des conditions.
(KINSHASA)- Les partis de l’opposition consultés par Kalev Mutond, le patron des renseignements, sont évasifs dans leur communication. Ils veulent le partage du pouvoir avec Kabila mais ils n’ont pas le courage de s’assumer. Depuis deux jours, ils dévoilent les termes de référence qu’ils prétendent avoir communiqué à l’émissaire du président Kabila. ‘‘Nous avons dit à M.Kabila que le respect de la constitution reste de stricte application’’, a indiqué Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’Udps.
* Toutefois, les craintes des élus des élus de voir la RDC devenir un simple consommateur de cette zone persistent.
A quoi joue l’opposition ? Serait-elle affectée par le syndrome de Stockholm ? Pathologie qui fait que la victime puisse éprouver de la sympathie pour son bourreau. Apparemment oui ! Car comment expliquer que les 3 parties phare de l’opposition rd-congolaise se soient empressés d’accueillir le samedi passé Kalev Mutond, le patron de l’Agence nationale des renseignements (ANR), qui traine une sinistre réputation. Kalev est sans conteste le visage de la répression de la Kabilie.
Un fils Tshisekedi marionnette au service du régime. Assurément l’UDPS restera dans les annales de la République comme un parti des rendez-vous manqués. Alors que tous les partis de l’Opposition ont dégagé un consensus pour boycotter le processus électoral, le conditionnant notamment à une enquête préalable sur le charnier de Maluku, l’UDPS, par la bouche de Félix Tshilombo Tshisekedi, vient d’annoncer qu’elle participera aux élections provinciales et locales. C’est à croire que l’UDPS n’a pas appris de ses erreurs récentes.
 Vital Kamerhe a quitté précipitamment, Kinshasa, le mardi 5 mai dernier dans la soirée, pour Paris où il est convié par des autorités Françaises de haut rang afin de discuter de la situation politique qui prévaut au pays avec le dialogue que propose Kabila aux opposants pour se maintenir au pouvoir.  A Paris, la question sera certainement débattue entre Kamerhe et des autorités Françaises qui veulent avoir une idée sur le dialogue de Kabila. Dans un autre registre, VK profitera de son séjour en France pour rencontrer des dirigeant
Alors que l’offre de Kabila à l’opposition du «dialogue» ne cesse de susciter des réactions au sein de la sphère politique, des opposants opportunistes-situationnistes posent déjà des jalons de ce dialogue qui ouvrira la porte à un «glissement».
Une Grande annonce des opposants est attendue, ce dimanche 10 mai, au siège du MLC. Les opposants vont certainement se prononcer sur des questions liées au dépôt des candidatures des députés provinciaux dont l’opposition avait refusé de déposer ses candidatures sur fond des préalables qu’ils avaient soumis à la CENI.  Au cours de la même séance, ils vont sûrement examiner leurs requêtes introduise à la CENI et chez Kobler ainsi que l’épineux problème de dialogue que Kabila leur offre en vue d’un glissement pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Kalev n’a pas seulement fait la promesse à l’UDPS que Kabila est prêt à attribué à l’UDPS la primature à l’issue du dialogue. Kalev a fait aussi cette promesse à l’UNC et au MLC au moment de sa visite aux sièges de ces partis-politiques d’opposition. Kalev a utilisé le mot «primature» aux partis d’oppositions qu’il a visité à fort ancrage, question de séduire les opposants pour qu’ils participent au dialogue.  Connaissant le problème pécuniaire que traversent les opposants, Kalev a eu cette malignité pour les attirer avec la primature.