Politique

(KINSHASA)- La toile s’enflamme depuis que circule la lettre du premier ministre, Augustin Matata Ponyo demandant au vice-premier ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, de faire des observations sur la proposition de loi portant organisation du référendum en République Démocratique du Congo lui transmise par l’assemblée nationale. C’est la provocation, a indiqué l’opposant Martin Fayulu. Dans tous les cas, Matata se défend et parle d’une obligation légale qui voudrait que quand un parlementaire initie une proposition de loi que le gouvernement soit appelé à enrichir le texte.

(KINSHASA)- Le leader de l’Envol, Delly Sesanga a appelé à un plus large rassemblement de toutes les forces sociopolitiques pour contrer la révision constitutionnelle. ‘‘Nous en appelons à un rassemblement beaucoup plus large de toutes les forces politiques qui, aujourd’hui, pensent qu’il faut sauvegarder la constitution et qu’il faut se battre pour qu’elle soit préservée et respectée dans ses dispositions essentielles’’, a-t-il indiqué. L’opposant parle de la mauvaise foi du pouvoir dont les faits et gestes brisent le pacte républicain.

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a remanié vendredi soir le gouvernement à Kinshasa après la fronde survenue au sein de sa majorité, selon une ordonnance présidentielle lue samedi à la télévision publique. Cette modification du cabinet était attendue après la démission de plusieurs ministres du « G7 », groupe de sept partis ayant appelé M. Kabila à ne pas céder à la tentation du pouvoir et à préparer l’alternance au sein de la majorité en vue de la présidentielle de novembre 2016, à laquelle la Constitution interdit au chef de l’État de se présenter.

Le secrétaire général de de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), Wesley Ngoy renouvelle sa confiance à Gabriel Kyungu et qualifie son exclusion, à la tête du parti, de non statutaire. Il a livré sa position dans un entretien accordé, vendredi 25 septembre, à Radio Okapi. Cinq députés de l'Unafec auxquels s'était jointe la ministre du Genre, Famille et Enfant avaient annoncé, en avril dernier, la destitution du président national de leur formation politique.

Qu’est-ce que la politique peut-être cruelle ! C’est-ce qui fait aussi son charme. Quand votre site 7SUR7.CD l’écrivait il y a quelques jours, il ne croyait pas si bien dire. Tous les ministres apparentés aux partis frondeurs, qui comptaient garder leurs portefeuilles ministériels en désavouant leurs autorités morales, ont été sortis du gouvernement sans ménagement par Joseph Kabila. Qui l’eut cru !

A défaut des meetings, difficiles à organiser, le combat politique en RDC s’est transporté sur les réseaux sociaux. C’est son nouveau terrain de prédilection. Ne vous y trompez pas, là aussi le combat est tout aussi féroce. Et d’ailleurs, il y fait rage en ce moment entre « les frondeurs » (G7) et la Majorité présidentielle (MP). Evincé fraîchement du gouvernement, l’ancien ministre du Plan Olivier Kamitatu Etsu, s’y montre de plus en plus incisif contre son bourreau le président Joseph Kabila. Ses tweets ressemblent à des véritables flèches enflammées destinées à son ex allié Kabila.

Assemblée nationale Ce calendrier comprend notamment le projet de loi de finances de l’exercice 2016, le projet de loi portant reddition des comptes du pouvoir central pour l’exercice 2014, le projet de loi portant statut des Commissaires aux comptes, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement n°5572-ZR du 20 janvier 2015 conclu entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale au titre du Projet de développement du système de santé pour améliorer les résultats relatifs à la santé maternelle et infantile, etc

Au début de la séance plénière organisée jeudi 24 septembre au Palais du peuple, siège du parlement, le président de l’Assemblée nationale a autorisé au rapporteur adjoint de lire l’intégralité des lettres de démission des deux membres du bureau de cette institution publique, à savoir Charles MwandoSimba et Norbert EzadriEguma, respectivement 1er vice-président et rapporteur du bureau de la représentation nationale.

L‘un des ténors des leaders de sept partis politiques qualifiés des frondeurs au niveau de la Majorité Présidentielle (MP), Charles Mwando Nsimba a abandonné son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Pour le remplacer, les autorités de la MP se seraient tournées du côté du Parti Lumumbiste Unifié (PALU).

Le leader de l’AFDC ne fait pas officiellement partie du G7 mais tout le monde se rappelle de son appartenance, avec Kamitatu et Endundo, au courant qui avait initié la première fronde dans les rangs kabilistes. Alors qu’on attend davantage des signaux de la part de cette personnalité dont le parti, AFDC, est devenu, par la force des choses, la deuxième force de la Majorité présidentielle, la tiédeur du Premier ministre inquiète aussi certains sociétaires de la MP.