La session de formation des formateurs des centres d’excellences du réseau des centres du Secrétariat National pour le Renforcement des Capacités (SENAREC) a débuté hier lundi 13 juillet 2015 au centre Caritas Congo. C’est le ministre du Plan et Révolution de la Modernité, Olivier Kamitatu, qui a procédé à l’ouverture officielle de cette activité organisée par le SENAREC, sous la coordination de Gaspard Safari, dans le cadre du Projet de Renforcement des Capacités de Gestion des fonctions de base de l’Administration Publique (PRC-GAP), financé par la Banque Mondiale.
Durant 17 jours, les participants verront leurs connaissances renforcées sur base des 3 modules (le leadership, la gestion basée sur les résultats et les nouvelles technologies de l’information et de la communication), animés par trois spécialistes du cabinet international canadien IDEA, représenté par Rose-Fidélité Ndayishimiye, spécialiste en réforme du secteur public. Le but de la formation est de donner aux formateurs la matière nécessaire ainsi que les méthodes et techniques qu’ils déploieront à leur tour dans leurs centres respectifs, aux agents et cadres de l’Administration Publique pour le renforcement des capacités.
Il s’agira, entre autres de nouvelles recrues pour le rajeunissement de l’Administration Publique ; des agents et fonctionnaires en poste, précisément ceux focalisés sur les activités retenues dans le PAG, des lettres de mission ou les Plans de performance des provinces ; des chefs de corps : chef de bureau, chef de Division, Directeur, Secrétaires Généraux ; des Directions spécialisées : DEP, DAF, DRH, Direction. Suivi et Evaluation, Cellule de Passation des Marchés Publics, Direction Provinciale des recettes, etc.
Dans son adresse, le ministre Olivier Kamitatu est revenu sur l’urgence qu’il y a pour la RDC, de se remettre à niveau afin d’atteindre les objectifs de la Révolution de la Modernité, pour un Congo émergent à l’horizon 2030, tel que prôné par le chef de l’Etat. Chose qui, a-t-il indiqué, ne sera pas possible sans une administration à la hauteur de ses missions. Cela explique les efforts du gouvernement centrés sur la création de 800 centres d’excellences à travers le pays, pour les agents et cadres de l’Etat, afin d’affronter cette réalité. Ces centres, a expliqué le ministre, doivent être animés par des formateurs de qualité. Il a, à cet effet, félicité le SENAREC pour son expertise dans cette démarche, tout en soutenant que cette institution est le guichet unique du renforcement des capacités en Afrique, qui va donner un label.
Il a alors rappelé, comme retombées positives de cette formation, que la montée en grades dans l’administration publique congolaise ne se fera plus comme autrefois, car elle sera désormais conditionnée par la formation et l’évaluation régulière des agents et fonctionnaires.
Le profil des participants
Comme mentionné plus haut, les bénéficiaires de cette formation viennent de Kinshasa et des provinces de la République où le SENAREC déploie des centres de formation. Il s’agit de : École Nationale des Finances (ENF), Centre National de Coordination de la Formation (CENACOF), École Nationale d’Administration (ENA) à Kinshasa, Centre de l’Université de Lubumbashi (UNILU) et Centre SALAMA au Katanga, Centre de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM) au Kasaï Oriental, Centre MONACO de l’Université de Kisangani en Province Orientale et Centre de l’Université Catholique de Bukavu (UCB) au Sud-Kivu.
Ces 8 centres sont destinés à la formation continue des agents et fonctionnaires de l’Etat, avec en priorité les domaines liés au Leadership, à la GAR, aux Finances Publiques, à la Passation des marchés et aux NTIC.
Myriam Iragi