Le vice-premier ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, poursuit avec « détermination » la « réforme» et la « modernisation » des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), avec le soutien de partenaires stratégiques.
En visite officielle à Brasilia, capitale Brésilienne, il a rencontré ce jeudi son homologue brésilien, José Múcio Monteiro. À l’issue de leurs échanges, les deux ministres ont signé un accord de coopération en matière de défense, marquant une étape « importante » dans le renforcement des relations bilatérales entre la RDC et le Brésil.
Lors de la cérémonie de signature, le ministre brésilien a salué la solidité des liens d’amitié et de respect mutuel entre les deux pays. Il a souligné que cet accord est l’aboutissement d’un long processus d’échanges techniques et diplomatiques entre les deux ministères.
De son côté, le vice-premier ministre congolais a exprimé la reconnaissance du gouvernement et du peuple congolais envers le président Luiz Inácio Lula da Silva et la nation brésilienne. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi, qui, selon lui, ambitionne de doter les FARDC d’une armée « moderne, professionnelle et républicaine ».
L’accord signé prévoit une coopération renforcée autour de plusieurs axes prioritaires, entre autres :
- La formation spécialisée des troupes ;
- La coopération technique et l’acquisition d’équipements adaptés ;
- Le développement de programmes conjoints d’entraînement et d’exercices bilatéraux ;
- La coopération industrielle et le transfert de technologies dans le domaine de la défense.
Selon les services du ministère congolais de la Défense, cette dynamique s’inscrit « pleinement dans la stratégie présidentielle » visant à faire de la réforme des forces armées « un pilier de la souveraineté nationale et de la stabilité régionale ». Elle reflète également, ont-ils ajouté, l’engagement du gouvernement congolais à consolider les partenariats Sud-Sud, fondés sur « la confiance, la complémentarité et les intérêts partagés ».
Enfin, le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants réaffirme sa volonté de mettre en œuvre cet accord avec « rigueur et célérité », au bénéfice des FARDC et du peuple congolais.
La délégation congolaise comprenait plusieurs hauts responsables militaires, dont le chef d’État-Major général adjoint chargé des opérations et du renseignement, les chefs d’État-Major des Forces terrestres, aériennes et navales, ainsi que des experts du ministère de la Défense.
Raphaël Kwazi