
Le commandant du Service national, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, a inspecté, mardi 14 octobre 2025, les plantations de maïs, à Kaniama Kasese.
D’après lui, il n’y a pas de raté dans cette production, et le pari audacieux est d’atteindre 100.000 tonnes de maïs dans deux ans.
« Je suis en train de voir la levée de maïs, c’est une très bonne levée. Je suis aussi là pour m’assurer que le semoir a bien planté. Il n’y a pas de raté dans cette production. S’il y a un taux de germination de 95 ou 98 %, c’est déjà bon. La capacité que j’ai ici peut aller jusqu’à 25.000 tonnes. Cette année, nous atteindrons 50.000 tonnes de maïs, l’année prochaine 75.000, et l’année qui suivra 100.000 tonnes », a-t-il expliqué.
À 65 km de Kanyama Kasese, il y a un autre site agricole, un ancien projet du ministère de l’Agriculture devenu un cimetière de machines.
« Ici, les tracteurs sont cannibalisés, les hangars éventrés, les équipements rouillés et jamais utilisés malgré les millions de dollars dépensés. Regardez tous ces matériaux qui n’ont jamais été utilisés, et qui finissent comme ça », a regretté le lieutenant-général.
Selon Jean-Pierre Kasongo Kabwik, le président de la République a confié au Service national la gestion de ce site stratégique de plus de 2000 hectares.
Linda Lusonso