Les activités socioéconomiques tournent au ralenti dans plusieurs quartiers des communes de Mulekera et de Bungulu à Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu, ce mercredi 15 octobre 2025.
Cette situation est due à l'appel au mouvement lancé par des jeunes manifestants, membres de groupes de pression, qui réclament le départ de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de certaines autorités.
Après deux journées de tensions, lundi et mardi, plusieurs secteurs de la ville sont à l'arrêt ce mercredi, notamment à Matonge, Ngongolio, Butsili et Masiani, tous situés dans la commune de Mulekera.
Des éléments de sécurité ont été déployés dans ces quartiers précités pour contenir les rassemblements de manifestants.
Le secteur de l'éducation est le plus impacté par ces troubles. Les écoles sont restées fermées dans les communes de Bungulu et Mulekera depuis lundi, une situation qui préoccupe la coordination des comités d'élèves de Beni (COCEB).
Cette structure exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures pour sécuriser les établissements scolaires afin de garantir la reprise des cours.
« Depuis le lundi, il n’y a pas cours dans nombreuses écoles de Mulekera et Bungulu. Les manifestants ciblent les milieux éducatifs en jetant des projectiles. Ce sont les apprenants qui perdent, car le calendrier scolaire est bien orienté par rapport au nombre des jours. Que le maire de la ville et le commandant PNC voient comment sécuriser les écoles », a déclaré Shafiko Etulu, coordonnateur de la COCEB.
Dans les zones de forte agitation, le reporter de 7SUR7.CD a constaté que les boutiques et magasins gardaient leurs portes fermées aux heures d’avant-midi.
Bantou Kapanza Son, à Beni