Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en RDC a publié son rapport annuel 2024 intitulé "soutenir le changement dans un contexte complexe en RDC". Un document qui retrace une série d'actions et de réalisations au cours de l'année dernière.
À en croire le représentant résident de cette agence onusienne, Damien Mama, qu'on lit dans ce rapport consulté par 7SUR7.CD ce jeudi 11 septembre, 2024 a été une année marquée par la recrudescence des conflits dans l'Est de la RDC, une pression humanitaire sans précédent avec plus de 7 millions de déplacés et une gouvernance territoriale fragilisée.
En dépit de ce contexte, le PNUD a contribué à une gouvernance inclusive en rapprochant l'État des citoyens, notamment à travers le soutien des réformes clés de la fonction publique (la grille salariale équitable, le plan de retraite et le mécanisme de performances) ; soutenu la mise en œuvre du plan national de cohésion sociale et de stabilisation de l'Est; impliqué 253 408 personnes dont 40% de femmes dans des initiatives de protection forestière et de gestion durable des ressources naturelles dans les provinces de la Tshopo, de l'Ituri, et du Bas-Uélé renforçant ainsi la résilience écologique et communautaire.
Parmi les résultats les plus structurants au cours de cette année, Damien Mama a cité la construction de 631 infrastructures sociales(écoles, centres de santé, marchés et forages) ; la numérisation de 22 juridictions et la détection de 43 cas de fraude; la priorisation de 88 dossiers de crimes internationaux et de violences sexuelles dont 19 jugés et permettant à plus de 1750 victimes d'obtenir justice et réparation, 11 198 survivantes des violences sexuelles de bénéficier d'un accompagnement holistique, médical, psychosocial juridique et communautaire, et à 2600 femmes d'accéder à des instruments de finance inclusive et innovante.
Ces réalisations qui vont en droite ligne avec les objectifs de développement durable (ODD), ont valu au PNUD une note de satisfaction lors de l'audit du siège.
Et ce, grâce au soutien financier de la RDC, du Japon, de la Suisse, du Canada, des USA, de l'Allemagne, de l'Union africaine, de la Banque mondiale et du Fonds mondial.
Christel Insiwe