
Le bureau de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) appelle les services de sécurité et de l'ordre à restaurer l'autorité de l'État en groupement Bakaeku, dans la chefferie des Babila-Babombi (Ituri). Cette demande intervient après de violents affrontements qui ont duré plus d'une semaine entre deux groupes armés se réclamant être des Wazalendo.
Grâce Kakine, secrétaire de cette structure, salue cependant l'accalmie observée dans cette région de Mambasa qui a permis le retour progressif des habitants dans leurs villages d'origine.
"Dans le groupement Bakaeku, depuis le début du mois d'août, nous observons une accalmie totale. Cette paix intervient après des heurts entre deux groupes armés locaux se réclamant Wazalendo durant plus d'une semaine vers la fin du mois de juillet dernier. Souvent, ces hommes se disputent la gestion des carrés miniers. Et ces miliciens imposent la loi ici. Notre appel aux autorités compétentes est de restaurer la paix dans ce coin de la province de l'Ituri, car la gestion de toutes affaires ici réside entre les mains de ces hommes armés locaux", plaide-t-il.
Outre les menaces des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) en perte de vitesse après être frappés par la coalition FARDC-UPDF dans certaines localités de la chefferie de Babila-Bakwanza, le territoire de Mambasa fait également face à la prolifération de groupes armés locaux qui imposent, parfois, la loi dans certaines agglomérations sous leur occupation.
Joël Losinu, à Komanda