Des réactions fusent de partout quelques jours après la série d'attaques des rebelles ADF contre des populations civiles entre les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
La plus récente est celle du député provincial, élu du territoire de Beni au Nord-Kivu qui a révélé que, cette résurgence est orchestrée par des brebis galeuses qui se trouvent dans l'appareil sécuritaire, des étrangers et des anciens dignitaires de la région ayant échoué à mettre fin au phénomène ADF avec comme objectif de saper les opérations conjointes FARDC-UPDF qui sont en train de produire les résultats positifs.
« Je dénonce, il y a des gens qui ont échoué pendant 10, 11 ans à neutraliser le phénomène ADF à Beni, Irumu, Mambasa et Lubero, et à ramener la paix dans la région. Ils sont mécontents, ils sont en train de vouloir saboter les opérations conjointes FARDC-UPDF qui sont en cours et qui produisent des résultats satisfaisants et appréciées par la population. C'est un clic des gens composés des forces étrangères, des anciens appelés notables qui sont à Beni et Ituri le plus longtemps, aussi des brebis galeuses dans l'appareil sécuritaire. Ils ne sont pas contents des opérations et veulent faire échec à ces dernières », a déclaré, Alain siwako, député provincial, élu du territoire de Beni.
Dans la foulée, cet élu du peuple a fait savoir qu'il fera tout pour que ces comploteurs soient dénichés et arrêtés par les autorités compétentes.
« Ils n'ont pas été en mesure de mettre fin à l'activisme ADF, et voilà ils se constituent en obstacle pour freiner les opérations conjointes FARDC-UPDF. Je vais y aller dans la profondeur pour plus de détails. Je viens d'alerter les forces vives, certaines autorités compétentes. À part cela, si ca tardait, les jours qui viennent, on sera obligé de citer leurs noms au niveau des chaînes de radio et télévision, et là maintenant ils seront à la portée de la population qui est fatiguée avec cette hémorragie d'insécurité », a-t-il déclaré.
Pour rappel, les rebelles ADF ont signé une série d'attaques contre les populations civiles à la limite entre les territoires de Beni et Irumu la semaine qui vient de s'achever.
Jusqu'aux heures du soir du samedi, le bilan provisoire faisait état de plus de 60 personnes tuées dans plusieurs villages se trouvant le long de la rivière Samboko en l'espace de trois jours, d'après des chefs de base et des forces vives de la société civile.
Cette résurgence d'insécurité, qui suscite des réactions, intervient alors qu'une accalmie s'observait dans cette partie du Nord-Kivu et Ituri, aussi dans plusieurs localités jadis occupées par les assaillants,mais déjà pacifiées par la coalition précitée.
Cependant, certaines sources indépendantes parlent des représailles de l'ennemi, après avoir subit des bombardements dans la chefferie des Babila-Bakwanza dans le territoire de Mambasa où il venait d'installer de nouvelles positions.
Bantou Kapanza Son, à Beni