
Le ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau a soumis à l'Assemblée nationale,vendredi 30 mai 2025,une proposition de modification de la loi n°22/031 du 15 juillet 2022,dont l’objectif est d’élargir la couverture sociale aux agents publics exerçant des fonctions à mandat politique.
Selon la dépêche de la cellule de communication de la CNSSAP parvenue à 7SUR7.CD ,ce samedi 31 mai, cette initiative s’inscrit dans la continuité des réformes sociales impulsées par le chef de l’État, dont le mandat est marqué par une volonté affirmée de justice sociale, de modernisation de l’administration publique et de dignité des serviteurs publics.
Sous son leadership, la CNSSAP a récemment intégré les militaires et les policiers à son régime contributif et s’apprête désormais à inclure les agents politiques, longtemps exclus de ces mécanismes de protection sociale.
Ainsi, le chef de l’État confirme son engagement à bâtir un état protecteur, garantissant à tous ses agents, quelle que soit la nature ou la durée de leur service, un accès équitable à la sécurité sociale. Cette réforme traduit concrètement sa vision d’une administration plus inclusive, respectueuse des droits fondamentaux des serviteurs de l’État.
D’après la même source, la réforme repose sur un mécanisme adapté : un régime de capitalisation individuelle conçu pour les fonctions à durée déterminée. Ce dispositif permettra aux membres du gouvernement, aux gouverneurs, aux mandataires publics et aux collaborateurs politiques de bénéficier des prestations sociales, même après un mandat de courte durée.
Pour Jean Pierre Lihau, cette réforme reflète une compréhension fine des contraintes de l’État moderne et de la diversité des statuts des agents publics.L’élargissement de cette couverture sociale constitue à la fois une mesure de justice sociale et un levier de stabilité institutionnelle. En garantissant une meilleure gestion d'après-mandat, cette réforme réduit les vulnérabilités socioéconomiques des anciens cadres politiques tout en renforçant l’attractivité du service public grâce à des garanties sociales crédibles.

Elle s’inscrit dans l’esprit de l’article 36 de la Constitution qui consacre le droit de tout travailleur à la sécurité sociale, consolidant ainsi l’architecture d’un État plus juste et plus équilibré.
À en croire la même source, si ce projet de loi est adopté, il marquera un tournant décisif dans la Construction d’un système national de sécurité sociale plus robuste et cohérent. La synergie entre le leadership du président Tshisekedi, l’expertise du vice-premier ministre Lihau et la rigueur managériale du Directeur général Junior Mata démontre qu’un État congolais plus équitable et socialement responsable est en marche.
Linda Lusonso