En marge de la célébration de la Journée nationale de l'Enseignement, célébrée ce 30 avril, le ministère de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté a organisé une journée de réflexion sur le thème : "Éduquer pour transformer, former pour bâtir".
Dans son intervention, la ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, Raïssa Malu, a appelé les enseignants à prendre au sérieux la mission qui est la leur, celle de former des êtres capables de bâtir la nation congolaise.
Elle a par ailleurs indiqué qu'en moins de 10 ans, plus d'un milliard de dollars américains ont été investis dans le secteur de l'Éducation. D'où, souligne-t-elle, l'importance d'un retour sur l'investissement, qui passe par des enfants formés pour transformer la société congolaise.
Raïssa Malu a, en outre, insisté sur le Plan quinquennal de l'Éducation qui doit être un document de référence pour des résultats efficaces dans cette dynamique de réformer le système éducatif en République démocratique du Congo.
Dans les discussions, les intervenants ont proposé la signature d'un arrêté portant organisation de l'éducation de base et de celui visant à réformer le cours d'histoire pour le primaire.
Trois autres grandes recommandations sont issues de ces travaux… Les participants ont proposé la professionnalisation de la formation initiale et continue des enseignants, la réforme relative à l'éducation de base pour laquelle on doit élaborer des mesures d'application et la réforme sur le renforcement de l'administration dans l'optique de la gouvernance du système.
Réagissant à ces recommandations, la ministre Raïssa Malu a mis un accent particulier sur l'importance de l'archivage numérique des actes, arrêtés et autres documents importants du ministère. Elle a aussi insisté sur la question des écoles d'excellence.
Prenant la parole, le vice-ministre de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté.,Jean-Pierre Kezamudru, a souligné l'aspect utilitaire des réformes qui doivent rendre l'apprenant utile à la société. Il a déploré la baisse du niveau de l'éducation, même au niveau supérieur, reconnaissant que le problème, c'est à la racine, donc à l'enseignement primaire.
Pour sa part, l'Inspecteur général de l'EDU-NC, Hubert Kimbonza, est revenu sur l'importance de mettre en place de manière effective des mesures d'application de la loi
portant organisation de l'éducation de base. Il a rappelé l'article 232 de la loi cadre de l'enseignement qui parle des mesures d'application à mettre en place dans les 12 mois après l'adoption d'une loi,
Cette journée de réflexion a aussi connu l'intervention du professeur Valère Munsya, coordonnateur du Secrétariat permanent d'appui et de coordination du secteur de l'éducation (SPACE), qui a fait une exposition sur les bases conceptuelles de l'éducation, la formation et la transformation du système éducatif.
Conseiller de la ministre d'Etat en lien avec l'Enseignement supérieur et universitaire, le professeur Keny Kale a présenté le Plan Quinquennal 2024-2029 du ministère de l'EDU-NC qui est une vision stratégique avec pour mission de transformer le système éducatif.
Représentante du Projet d'amélioration de la qualité de l'enseignement primaire (Peqip), Wali Belade s'est étendue sur la cohérence stratégique dudit projet de 67 millions Usd, avec d'autres programmes et projets du sous-secteur de l'Education nationale, notamment le Projet d'apprentissage et d'autonomisation des filles (Paaf), le projet Éducation des Filles, Formation initiale et continue des enseignants et appui à la continuité de l’Éducation (Efficace) et le Projet pour l'équité et le renforcement du système éducatif (Perse).
ODN