
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, se sont accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées ce mardi 18 mars 2025 à Doha, sous les bons offices de l'Émir de l'État du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani. L'objectif est d'établir des bases solides pour une paix durable en RDC.
C'est ce que révèle une déclaration conjointe de l'État du Qatar, de la République du Rwanda et de la RDC, rendue publique après cette rencontre.
« Les chefs d'États se sont ensuite accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable telle qu'envisagée dans le processus Luanda/Nairobi, dorénavant fusionnés et/ou alignés », peut-on lire dans ce texte.
Les trois dirigeants ont salué les progrès réalisés dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que ceux du sommet conjoint de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), tenu à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie, le 8 février 2025.
Au cœur des discussions, la question du cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, tel que décidé lors du sommet de Dar-Es-Salaam, a été réaffirmée. Les chefs d'État ont exprimé leur engagement à faire respecter cet accord, soulignant l'urgence de mettre fin aux hostilités dans la région.
Les présidents Kagame et Tshisekedi ont exprimé leur gratitude envers l'État du Qatar et son Émir pour leur hospitalité et pour avoir facilité cette rencontre. Ils ont souligné que cette réunion a contribué à renforcer la confiance et l'engagement commun en faveur d'un avenir sûr et stable pour la RDC et la région.
Il est important de noter que cette rencontre intervient dans un contexte où les tensions restent vives sur le terrain. La rencontre prévue ce mardi à Luanda entre le gouvernement congolais et le M23 n'a pas eu lieu. Le M23 a boycotté cette rencontre en raison des sanctions européennes imposées à certains de ses membres.
Merveil Molo