Le bureau de la Convention pour le respect de droits humains (CRDH) dénombre dans son monitoring effectué depuis le début de l'année 2025, la mort de 50 personnes par des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans les chefferies de Walese-Vonkutu et Banyali-Tchabi, situées au sud du territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri.
Christophe Munyanderu, son coordonnateur, mentionne au même moment que ces violences meurtrières se sont couplées aux kidnappings, aux incendies des maisons et des engins roulants dans cette partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).
"Le début de l'année 2025 a été sanglant dans la partie sud du territoire d'Irumu. Les chefferies largement affectées ont été celles de Walese-vonkutu et Banyali-Tchabi avec un taux élevé de 50 civils tués, plusieurs autres portés disparus, 70 maisons incendiées et également incendies des engins roulants", a déploré cet activiste des droits humains en territoire d'Irumu.
Et face à cette situation sécuritaire alarmante, la CRDH insiste sur les résultats palpables issus des forces mutualisées FARDC-UPDF engagées dans la traque de l'ennemi.
"Nous demandons aux forces mutualisées FARDC-UPDF de traquer l'ennemi qui trouble la quiétude de la population locale, car la menace des rebelles ADF prend déjà une ampleur inquiétante. Nous avons besoin d'un résultat palpable de cette mutualisation", plaide-t-il.
Ces attaques ont été non seulement à la base des dégâts humains et matériels, mais aussi au déplacement de la population vers les agglomérations jugées sécurisées et à la non-accessibilité dans des champs situés dans la profondeur de la forêt, facteur qui cause la hausse de produits champêtres de premières nécessités dans plusieurs marchés locaux à travers le territoire d'Irumu.
Joël Losinu, à Komanda