Le président de la République Félix Tshisekedi a, dans son discours prononcé ce mercredi 11 décembre 2024, devant le Parlement réuni en congrès, appelé à un engagement pour une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle.
Tshisekedi soutient sa vision de révision constitutionnelle par le blocage et le retard connu pendant le processus de désignation de la première ministre Judith Suminwa.
« Mon mandat a été marqué par un démarrage raté ou plutôt retardé, notamment en raison du temps nécessaire mis pour la désignation de la Première ministre et la mise en place des institutions conformément aux prescrits de notre constitution. Ce délai, bien que contraignant, était indispensable pour respecter les échéances et les procédures fondamentales de notre démocratie. Cependant, cette situation nous invite à une réflexion commune. Il est peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle », a dit Félix Tshisekedi.
Cependant, cette démarche portée par le chef de l'État est mise en cause par l'opposition et des organisations de la société civile qui craignent que Félix Tshisekedi puisse toucher la constitution en sa faveur afin de briguer un troisième mandat.
Roberto Tshahe