Lors d'un meeting qui s'est déroulé le dimanche 24 novembre 2024 au stade municipal de Masina à Kinshasa, Christophe Mboso N'kodia Mpwanga, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et membre du présidium de l'Union sacrée de la Nation, a mobilisé la population congolaise en faveur d'un changement de la Constitution. Cette initiative, selon lui, est cruciale pour assurer que le pays soit dirigé par un authentique fils de la nation, en adéquation avec les aspirations du peuple congolais.
Dans son discours, il a souligné l'importance de la transparence et de la connaissance des origines de ceux qui occupent les plus hautes fonctions de l'État.
« Nous avons suivi le discours du digne fils du pays, Fatshi béton, lorsqu'il était à Kisangani et à Lubumbashi. Vous et nous, voulons que le président de la République soit connu de tous. Que l'on sache ses parents et ses origines. Il faut que celui qui dirige la RDC soit bien connu par les Congolais. Le président a dit que nous devons changer la Constitution et nous devons le faire », a-t-il affirmé, suscitant une réaction de la foule, qui a répondu par un « oui » à sa question sur le soutien à ce changement.
C. Mboso a souligné que le moment est venu de passer à l'action, en indiquant que lorsque le draft de la nouvelle Constitution sera prêt, il encouragera les Congolais à voter pour le changement lors du référendum.
« Parce que vous êtes d'accord, moi aussi je le suis. Le jour où ce draft de Constitution sera disponible, lors du référendum, je vous demanderai de voter pour le changement », a-t-il dit.
Ce meeting s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne menée par son parti, la Convention pour la République et la Démocratie (CRD), qui s'est rallié à la volonté exprimée par le chef de l'État de réviser ou de changer la Constitution. Me Samuel Mbemba, vice-ministre de la Justice et cadre de la CRD, avait déjà soulevé, lors d'un précédent meeting, des préoccupations concernant certaines ambiguïtés de l’actuelle loi fondamentale, notamment l’impunité dont bénéficient certains anciens Premiers ministres pour des actes répréhensibles.
Merveil Molo