RDC : le parti de Mboso favorable au changement de Constitution

Lundi 21 octobre 2024 - 18:12
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Le président national a.i de la Convention pour la République et la Démocratie, Nicolas Mboso.

Le président national a.i de la Convention pour la République et la Démocratie, Nicolas Mboso, s'est dit favorable à un changement de Constitution à l'issue d'une journée de réflexion ténue au siège de ce parti politique, dimanche 20 octobre dernier, à Kinshasa, autour de l'opportunité de changer la Constitution du 18 février 2006.

À l'en croire, plusieurs questions importantes touchant à la vie nationale devraient être revues, d'où l'opportunité de changer de Constitution.

" De mon point de vue, nous devons ouvrir l'œil et le bon. Nous courons un danger de perdre notre territoire national. Comment est-ce que tu peux être chez toi avec ta femme légitime et c'est un voisin qui doit rédiger les règles de conduite de vie chez toi ? ... Dans cette Constitution, je n'ai pas encore lu une disposition qui fixe la procédure d'acquisitions de terre pour protéger le sol et le sous-sol congolais. Trouvez-vous normal qu'un individu puisse acquérir jusqu'à deux mille hectares et qu'aucune loi ne défend clairement une telle pratique. La loi doit être claire là-dessus. Nous avons l'opportunité, aujourd'hui, que chaque congolais réfléchisse à tous les problèmes rencontrés en société,  pour qu'ils soient cette fois intégrés dans notre Constitution. D'ailleurs, pour moi, on peut aller au-delà de la révision pour carrément changer de constitution", a-t-il déclaré.

L'opposant Adolphe Muzito avait également donné sa position en faveur d'un probable changement de constitution en RDC en proposant notamment l'intégration de la problématique de titrisation des terres et de basculement du régime semi-présidentiel vers un régime présidentiel.

Entre-temps, l'UDPS, le parti présidentiel, a initié une campagne pour la révision de la Constitution qu'elle considère comme une promesse de campagne à concrétiser.

Une autre partie de l'opposition estime qu'il s'agit d'un simple stratagème de la majorité visant à baliser le chemin pour que Félix Tshisekedi, l'actuel chef de l'État, brigue un troisième mandat.

MD