En République démocratique du Congo, le débat sur la révision ou le changement de la Constitution ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe sociopolitique.
Après avoir annoncé une tournée provinciale dans le but de sensibiliser la population congolaise au bien fondé de la révision de la Constitution, Augustin Kabuya, président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a déclaré qu’il a déjà reçu beaucoup de soutiens pour sa démarche.
Le numéro un du parti présidentiel affirme, dans la foulée, qu’il est très préoccupé par la question de la révision de la Constitution de la République démocratique du Congo.
« Je suis préoccupé par la question de la révision constitutionnelle, démarche pour laquelle j'ai reçue beaucoup de soutiens de la part de grands hommes politiques de notre pays et ceux de la société civile qui me félicitent d'avoir respecté le testament du docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba (...) », a déclaré Augustin Kabuya selon une publication de sa cellule de communication datée du 9 octobre 2024.
Selon la même source, Augustin Kabuya rassure qu’il a déjà pardonné ceux qui le combattent, faisant notamment référence au camp Bizubu.
« J'ai déjà pardonné à tout le monde et demande à ceux qui trainent encore le pas de regagner leur maison pour consolider notre soutien envers le chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a dit le secrétaire général Augustin Kabuya.
Au sujet de la révision de la Constitution, le parti politique ENVOL de Delly Sesanga est montré au créneau pour dénoncer cette démarche. Cette formation politique de l’opposition a appelé la population, les acteurs politiques ainsi que la société civile à se désolidariser de tous ceux qui sont derrière cette démarche.
Jephté Kitsita