Invité spécial du briefing presse du ministre de l’information et de la communication, ce jeudi 22 février, le président de la République Félix Tshisekedi s’est longuement attardé sur la question sécuritaire de la partie Est du pays.
A en croire Félix Tshisekedi, il n’a pas une intention belliqueuse. Son souci est de voir la partie orientale de la RDC retrouver la paix d’une manière pacifique.
« La guerre, je n’ai pas été formé dans cette moule. Je connais la paix, je connais le développement, je connais la fraternité, je connais la solidarité. C’est dans ces domaines que je suis à l’aise et non pas dans le domaine de guerre », a-t-il dit.
Cependant, au cas où la RDC est attaquée, elle a l’obligation de se défendre.
« Cela ne veut pas dire que si on nous cherche, on ne nous trouvera pas. Si on veut la guerre, on fera la guerre. Il faut qu’on se défende. Nous connaissons les intentions de nos ennemis, nous n’allons pas les laisser faire. Et je pense qu’ils ont commencé à sentir que le Congo qui se défend aujourd’hui n’est pas celui d’hier », a-t-il poursuivi.
Et si la RDC veut vivre en paix définitivement, elle doit avoir une armée dissuasive capable de décourager les velléités expansionnistes de certains pays voisins.
« Nous sommes déterminés à ramener la paix dans ce pays et nous allons réussir à le faire quels que soient les atermoiements du Rwanda (…). Nous voulons une paix définitive. Voilà pourquoi nous parlons de la montée en puissance de notre armée comme jamais il y en a eu. La meilleure attaque c’est la défense. Nous devons avoir une armée suffisamment dissuasive pour décourager certains aventuriers comme Paul Kagame pour qu’ils ne viennent pas jouer en RDC à l’avenir », a ajouté Félix Tshisekedi.
Notons que cette sortie médiatique du président de la République est la première depuis sa réélection le 20 décembre dernier. La question sécuritaire de l’Est de la RDC était l'un des points culminants de ce briefing presse.
Bienfait Luganywa