Des éléments de la Police et de l'armée ont été déployés dans plusieurs centres de passation des épreuves de la session ordinaire de l'examen d'État 2022 à Beni au Nord-Kivu, ce lundi 18 juillet 2022.
Ces policiers sont notamment visibles dans les sous-divisions de Beni-ville, Oicha et Bulongo afin de permettre une passation apaisée de ces épreuves qui dureront 4 jours sur toute l'étendue du territoire national.
Lors du lancement officiel de ces épreuves à l'Institut Bungulu, le maire de la ville a appelé les candidats finalistes à travailler tranquillement, car dit-il, la situation sécuritaire est sous contrôle des forces de sécurité et de défense.
"Nous avons déployé l'armée et la police partout où se trouvent les différents centres de passation afin que les enfants soient en sécurité car nous n'avons pas le droit de rater ces 4 jours", le commissaire supérieur Narcisse Muteba devant la presse.
Même situation observée à Bulongo secteur de Ruwenzori où plusieurs villages ont été secoués par des attaques répétitives des rebelles la semaine dernière.
Dans un entretien téléphonique avec 7SUR7.CD la journée du dimanche 17 juillet dernier, le sous-proved dudit centre a indiqué que des éléments de sécurité ont été renforcés dans les 5 centres.
"Cinq sur six centres fonctionnent à Bulongo. On a fermé 1 suite à l'insécurité. Il y a des éléments de sécurité qui ont été renforcés ici pour permettre la meilleure passation. Meme si il ya eu déperdition l'année 2022 suite à l'insécurité, plus de 100 candidats passent les épreuves", a déclaré Dominique Sondirya.
Cependant à Oicha, un centre fermé depuis plusieurs années suite à l'insécurité à été réouvert à Mbau, sur la route nationale numéro 4 en secteur Beni-Mbau. Des sources officielles et de la société civile sur placent attribuent cela à l'accalmie qui s'observe dans la région après les actions menées par les éléments des FARDC (Forces Armées de la République démocratique du Congo).
En ville de Beni, plus de 4.800 candidats finalistes prennent part à ces épreuves. Pour la première journée, ces derniers ont répondu à la culture générale.
Bantou kapanza, à Beni