Le maire adjoint de la ville de Lubumbashi a fixé, désormais, une amande allant de 250 à 400 mille francs congolais (200$) pour les taximens qui haussent le prix de transport en commun dans la capitale de la province du Haut-Katanga.
Laurianne Mwewa l'a noté le mercredi 24 février 2022 dans un document dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce jeudi.
Selon cette correspondance, pour les chauffeurs de transport en commun qui font le Kimbirikite (le fait de ne pas prendre les passagers dans les parkings non-autorisés au centre-ville, ndlr) payeront 300.000 FC (150$) pour le mini-bus et 200.000 FC (100$) pour le taxi. Ceux qui prennent beaucoup de clients en dépassant le nombre reconnu seront sanctionnés par le paiement de 200.000 FC pour le mini-bus et 150.000 FC pour le taxi.
Par ailleurs, poursuit ce document, des véhicules de transport en commun qui ne sont pas peints en jaunes seront sommés de payer 100$ et 75$ alors que ceux qui n'ont pas de quittance seront arrêtés et s'acquitteront d'une amande allant de 75 à 50$.
Il sied de rappeler que depuis la mise en place de la nouvelle structure des prix de carburants dans la zone sud de la République démocratique du Congo en début février, plusieurs chauffeurs ont haussé les prix de transport en commun à Lubumbashi.
Un tronçon qui revenait à 500 FC est passé à 1.000 FC pour le mini-bus et 1.500 voire 2.000 FC pour le taxi. D'autres prenaient même 5 personnes dans un taxi au lieu de 4. Une situation qui a été dénoncée par la société civile de Lubumbashi.
Patient Lukusa, à Lubumbashi