![7SUR7](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2021-12/5C14D009-0573-4701-B0A9-DC2C13F081EA.jpeg?itok=ZCGNEodG)
L'altercation verbale qui a eu lieu à la plenière du vendredi 3 décembre dernier à l'Assemblée nationale entre le président de cette chambre du Parlement, Christophe Mboso, et le député national Delly Sesanga, suscite la réaction de l'acteur social Jupsy Niumba qui est également promoteur d'écoles.
Sans prétendre défendre de Mboso, J. Niumba pointe du doigt Sesanga qui s'est illustré par un comportement "méprisant" à l'égard du speaker de la chambre basse du Parlement.
"Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, incarne des valeurs. Nous l'avons constaté par la patience dont il a fait montre vis-à-vis de l'opposition dans le dossier sur la CENI. Il s'est investi pour ramener l'opposition à la raison de manière ce qu'elle envoie ses membres à la CENI. On ne peut se permettre de mépriser une telle personnalité. Le député Sesanga ne pouvait pas se permettre de traiter Mboso de voyou. Sesanga était descendu trop bas", a-t-il condamné dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce samedi 25 décembre 2021.
J. Niumba appelle le président du Parti politique "Envol" à la retenue et à ne plus récidiver.
"Nous interpellons sa base et toutes les personnes qui ont voté pour lui. Sesanga doit prochainement avoir de la retenue dans ses mots", a affirmé J. Niumba.
La plénière de ce vendredi 3 décembre 2021 était tendue au moment de la prise de parole du président de l'Envol, Delly Sessanga, du haut de la tribune de l'Assemblée nationale.
Tout s'était compliqué lorsque le président de cette chambre avait demandé au député Sesanga de retirer ses propos qualifiant le gouvernement congolais de délinquant.
"Si tu ne retires pas... C’est donc toi le délinquant", avait rétorqué Mboso N'kodia.
Lors d'une interview accordée à la presse au Palais du Peuple le même jour, Sesanga avait traité Christophe Mboso N'kodia de voyou.
"Nous n’avons pas de loi des finances dans ce pays. Tout est fait dans la délinquance financière. Une gouvernance à col blanc de ceux qui gouvernent ce pays. Le parlement fait semblant de faire une loi des finances, que le gouvernement détricote derrière. Dans ces conditions, le peuple congolais ne peut rien attendre d’un budget qui est voté dans ces conditions si on ne sanctionne pas ceux qui gouvernent et qui détournent les crédits qui sont alloués au parlement à des tâches d’intérêts collectifs (...) c'est un voyou, Mboso c'est un voyou", avait déclaré Sesanga.
Merveil Molo