
Le président du sénat Modeste Bahati, a échangé avec une délégation de l'Assemblée provinciale du Kasaï-Central conduite par Marcel Tshipepele, vice-président de l'institution précitée.
Se confiant à 7SUR7.CD le mardi 30 novembre 2021, le vice-président de l'organe délibérant du Kasaï-Central a expliqué que plusieurs questions étaient au menu de cet entretien, notamment, la reprise des travaux de la chute Katende.
« Nous avons parlé premièrement de la question de reprise des travaux de la chute Katende. Nous avons parlé également de l'indemnisation de victimes du mouvement Kamuina Nsapu, vous savez ailleurs les gens sont pris en charge, dans la province du Kasaï-Central nos victimes sont pratiquement oubliées. En dehors de cela, nous avons principalement échangé sur la question de l'organisation des élections du gouverneur en province », a-t-il déclaré.
À la question de savoir, quelles sont les réponses du président de la chambre haute du parlement vis-à-vis de préoccupations soulevées par la délégation de la première institution de province, l'élu de Kananga affirme que celui qui est également l'autorité morale de l'AFDC-A a promis de transmettre ces doléances au Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi pour que des solutions soient trouvées.
« Le président du sénat nous a rassuré d'en parler lui-même au chef de l'État, de telle sorte que quelque chose d'important soit faite au Kasaï-Central, c'est-à-dire que la reprise des travaux soient effectives. Nous espérons que son échange avec le chef de l'État apportera les solutions sur les problèmes Katende ainsi que les problèmes de victimes du Kasaï-Central », a-t-il ajouté.
Pour rappel, les travaux du barage hydroélectrique de Katende s’effectuent depuis plusieurs années dans le territoire de Dibaya, dans la province du Kasaï-Central. Depuis la pose de la première pierre, il y a plus de dix ans, les travaux de cette chute n’ont pas atteint leur fin.
Lancé sous Mobutu et repris par le régime de Kabila, ce projet a connu plusieurs poses de la première pierre. À ces jours, les travaux qui avaient atteint 60 % d'exécution ont dû être arrêter en 2016 suite aux événements de Kamuina Nsapu.
Alain Saveur Makoba, à Kananga