Après avoir obtenu une promesse de financement de 1,5 milliard de dollars à la COP 26, la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC) jubile. Elle remercie ainsi les 12 pays et organisations donateurs qui ont accepté de mettre la main à la poche pour préserver les écosystèmes forestiers d'Afrique centrale.
Pour son président en exercice, Jules Doret Ndongo, cette promesse de financement est sans précédent. Il encourage en effet les gouvernements locaux à prioriser le développement vert pour préserver les forêts de la sous-région.
"Cette promesse de financement sans précédent représente un espoir immense pour les forêts d’Afrique. C’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à nos partenaires engagés à nos côtés. J’encourage aussi nos gouvernements et nos organisations au niveau local à poursuivre leurs efforts pour prendre le chemin d’un développement vert, protéger la biodiversité, les populations locales et tout particulièrement les femmes et les enfants. Nous, pays africains, devons montrer l’exemple et nous avons plus que jamais besoin de l’engagement de nos partenaires pour concrétiser nos ambitions. Car cet enjeu dépasse largement les frontières de l’Afrique centrale", lit-on dans son communiqué.
Signalons que ces financements collectifs vont s'échelonner sur la période de 2021 à 2025. Les donateurs l'ont annoncé le 2 novembre dernier dans une déclaration des dirigeants sur les forêts et l’utilisation des terres. Ils ont, en outre, promis de consolider cet engagement au cours des prochaines années, en cherchant à augmenter les financements et les investissements.
Les 12 pays et organisations qui ont souscrit à cet engagement sont l’Union Européenne, l’Allemagne, la France, le Japon, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Corée du sud, le Royaume Uni, les Etats-Unis et le Fonds Bezos.
Concernant la COMIFAC, elle est constituée de 10 pays membres, à savoir le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad.
Créée en 1999, elle a pour rôle d'harmoniser les politiques forestières et environnementales et la coordination des actions en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers de ses 10 Etats membres, détenteurs du deuxième poumon forestier mondial.
Bienfait Luganywa