CENI : L'AETA demande à l'Ass. Nat. de trancher les divergences en se référant aux textes ayant servi d'outils de désignation

Mardi 10 août 2021 - 19:49
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Pour sortir du blocage observé actuellement dans la désignation des animateurs de la CENI, la plateforme Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées (AETA) demande à l'Assemblée nationale de trouver la solution en se référant objectivement aux textes.

C'est ce que renseigne la déclaration lue par le secrétaire exécutif de cette plateforme de la société civile electorale, Gérôme Bonso, au terme d'une matinée de réflexion sur la réforme du système électoral ténue ce mardi 10 août 2021.

"Au regard de l'impasse actuelle dans la désignation des animateurs de la CENI, que l'Assemblée nationale prenne ses prérogatives régaliennes, en examinant la question à fond et en toute objectivité, sur le plan légal et réglementaire, en vue d'une solution efficace, efficiente et durable", a-t-il déclaré.

Concrètement, l'AETA appelle la chambre basse du Parlement à faire une analyse croisée de différents textes ayant servi d'outils de la désignation des candidats et de mettre en place de façon imminente l'équipe de la CENI afin que celle-ci procède à la réforme technico-opérationnelle et administrative de la centrale électorale, ainsi qu'à la publication du calendrier électoral 2023.

Dans la perspective de cette échéance électorale, cette plateforme invite par ailleurs l'Assemblée nationale à amorcer les autres réformes et à prendre, à l'issue d'un débat nourri, une option consensuelle sur la constitution du nouveau fichier électoral crédible, fiable et inclusif.

L'AETA demande au chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, de veiller aux prescrits de la Constitution quant à l'échéance electorale de 2023 et de s'engager en toute priorité à débloquer le processus électoral afin de s'assurer d'accoster d'ici janvier 2024.

Aux acteurs clés du processus électoral en cours, l'AETA demande de faire preuve de bonne foi, de s'engager collectivement à reconstruire la confiance à l'égard dudit processus et d'évaluer leurs attitudes en faveur du respect du délai constitutionel des élections.

Il a, in fine, été demandé aux acteurs de la société civile éléctorale, d'engager un plaidoyer auprès des parties prenantes au processus électoral, d'engager une campagne d'éveil et de mobilisation,  sensibilisation de la population pour la tenue des élections dans le délai constitutionel et de constituer un groupe stratégique d'experts appelé à réfléchir sur les élections de 2023.

Cette matinée de réflexion s'est tenue au moment où les violons ne s'accordent pas, au sein de la composante société civile de manière générale, sur la désignation des animateurs du prochain bureau de la CENI.

Orly-Darel Ngiambukulu