À travers un communiqué parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi 30 juillet 2021, le Conseil National des Apôtres au Congo (CNAC) fustige l'attitude affichée par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) face à la candidature de Denis Kadima à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Pour cette structure dirigée par l'apôtre Patrick Wanzambi, cette attitude prouve qu'il y a un "agenda caché contre la République".
"Pourquoi la CENCO s'oppose toujours contre l'avancement du pays ?", s'interroge le CNAC.
Selon le Conseil des apôtres congolais, l'église catholique est prise en otage par les ambitions de certains membres de la CENCO.
"C'est pour dire que l'église catholique est prise en otage par les ambitions personnelles de certains membres de la CENCO. Pour qu'il y ait consensus, faut-il seulement que ça soit le candidat de la CENCO ? Dire que Denis Kadima est proche du pouvoir démontre encore à suffisance l'acharnement. Faut-il que le président de la CENI vienne d'en haut ? Les gens se connaissent d'une manière ou d'une autre", dit-il.
Par conséquent, le CNAC invite la CENCO à se replier en prière pour que Dieu leur révèle le temps et sa volonté.
"Les temps ont changé, nous venons de fêter le centenaire du ministère du prophète Simon Kimbangu. C'est par ce langage codé que le président du CNAC, apôtre Patrick Wanzambi, demande au président de la République de ne pas céder aux intimidations et manipulations ; tout est au contrôle", déclare cette structure.
Le CNAC s'engage aussi à mettre en œuvre ses stratégies pour stopper cette attitude affichée par certains membres de la CENCO et appelle le peuple congolais à rester serein, uni et vigilant contre toute manipulation visant à enflammer le pays pour créer des brèches des dialogues interminables.
"Ce candidat dit de l’eglise Kimbanguiste, Denis Kadima, est un candidat de tous les africains, car tout africain est Kimbanguiste d’idéologie de la libération intégrale de l’homme noire. Donc, ces quelques membres de la CENCO doivent s’incliner au choix déjà fait, compter sur un possible soulèvement du peuple est une illusion impossible en ce moment, car le mandat spirituel de la gestion de la RDC en moment est ailleurs", conclut-il.
Rappelons que les confessions religieuses n'ont toujours pas trouvé un consensus au sujet de leurs délégués à la centrale électorale. Le délai supplémentaire de 48 heures leur accordé par l'Assemblée nationale pour en finir avec les négociations, expire ce vendredi à minuit. Cependant, aucun arrangement n'a été dégagé au terme de la réunion tenue la matinée de ce jour au siège de la CENCO à Kinshasa.
Prince Mayiro