Les préliminaires des épreuves de l'Examen d'État (EXETAT) ont été perturbés ce lundi 31 août 2020 dans les villages de Bilalombili et Ngezi, près du centre de Mikenge dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
Et pour cause, la coalition des groupes armés Makanika, Android et Ngumino a attaqué ces villages tôt le matin de ce lundi.
La nouvelle a été confirmée à 7SUR7.CD par le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 Sud Sud-Kivu.
Il précise également que plusieurs maisons ont été incendiées lors de cette attaque.
« L'armée régulière n'était pas présente dans les deux villages attaqués et cette coalition rebelle avait juste l'objectif de saboter les épreuves et incendier les maisons des habitants. La population a pris fuite et les élèves ont été dispersés. Les forces loyalistes sont intervenues et la situation pour le moment est un peu calme », a-t-il expliqué.
Le capitaine Dieudonné Kasereka souligne qu'un officier militaire a été blessé lors de l'intervention des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans la traque de ces rebelles.
Par ailleurs, des sources de la société civile indiquent que les affrontements ont opposé le groupe armé Ngumino aux Maï-Maï.
André Byadunia, coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise axe Sud Sud-Kivu renseigne que les villages Bilalombili et Ngezi ont été incendiés et plus de 500 élèves qui devraient se rendre à Mikenge pour les épreuves ont été dispersés.
Déogratias Cubaka, à Bukavu