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Face à la presse ce lundi 31 août 2020, la présidente nationale du parti politique Groupement pour l'Émergence du Congo (GEC) a salué la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics menée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Répondant à une question sur le bilan de l'an 1 du gouvernement Ilunga intervenu le 26 août dernier, Martine Bukasa estime que c'est en luttant contre la corruption et le détournement que la RDC canalisera les recettes nécessaires pour améliorer le vécu quotidien de la population.
"Le côté positif c'est l'État de droit. Nous tous ici avions décrié l'impunité à tous les niveaux, les détournements. Pour que la RDC soit forte, il faut que nous puissions avoir une monnaie forte, et une monnaie forte ce sont les recettes que le Congo produit. En premier lieu, il faut boucher partout où les gens volaient (...) Que le chef de l'État [Félix Tshisekedi ndlr] continue, ce n'est pas rendre des comptes aux gens ou bien faire la chasse à l'homme mais il faut d'abord qu'on puisse boucher (les trous ndlr). Tout le monde a peur aujourd'hui de détourner même un petit rien puisque le chef de l'État a prêché par l'exemple. Ça veut dire que si on bouche partout où il y a des détournements, le peuple Congolais peut récupérer tant soit peu (...) Impunité zéro c'est déjà quelque chose de formidable puisque c'est ça qui va aussi former la population", a-t-elle déclaré.
Pour ce qui est des aspects négatifs du gouvernement Ilunga, la présidente nationale du GEC évoque notamment les querelles exposées à la place publique entre membres du gouvernement qui, d'après elle, devraient être traitées en interne.
"Quand on est en coalition, on se tire pas. Je faisais partie d'un gouvernement de cohésion nationale où je venais de l'opposition mais aucune fois vous m'aviez vu jeter des piques à qui que ce soit, tout n'était pas rose mais je savais où parler (...) On ne peut pas faire des déclarations intempestives sans régler le problème où vous êtes. Les gens ne comprennent pas leur rôle et ce qu'ils sont venus faire au gouvernement", a-t-elle déploré.
S'agissant de la démarche initiée par le groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l'appel du 11 juillet dernier pour le consensus électoral en RDC, Martine Bukasa estime qu'elle est inopportune.
D'après ce désormais ancien cadre du regroupement politique Les Républicains Indépendants et Alliés de Léon Kengo Wa Dondo, les questions liées aux réformes sur le processus électoral doivent être traitées au Parlement.
Jephté Kitsita