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Tout en saluant la libération des 141 Congolais qui étaient incarcérés en Ouganda, le ministre Congolais des droits humains appelle les autorités Ougandaises à garantir leurs droits fondamentaux aux Congolais supposés en conflit avec la loi de ce pays voisin.
Dans une interview accordée mardi à 7SUR7.CD, André Lite Asebea plaide pour que ses compatriotes jouissent notamment de leur droit à la présomption d’innocence quand ils sont emprisonnés en Ouganda.
“Nous saluons l'acte qui a été posé par nos collègues Ougandais, mais en même temps souhaiterions qu'à l'avenir les congolais supposés en conflits avec les lois ougandaises puissent bénéficier de leurs droits fondamentaux. Notamment en ce qui concerne la présomption d'innocence, le principe du contradictoire qui appelle un autre corolaire à savoir celui du droit de la défense.”, a-t-il déclaré.
Sur la base des dénonciations reçues, le ministre dit avoir de bonnes raisons de s’inquiéter sur le non-respect des droits humains par la justice Ougandaise.
“Sur base des dénonciations que nous avons reçues des congolais incarcérés depuis lors en Ouganda ou leurs proches, ils ont souvent difficile à faire valoir leurs causes une fois qu'ils sont dans cette situation.”, a - t - il conclu.
Rappelons que 141 congolais , qui étaient incarcérés en Ouganda, ont bénéficié de la grâce présidentielle de Yoweri Museveni.
Ils vont regagner la République Démocratique du Congo ce mardi 09 juin 2020.
La RDC prône une politique de bon voisinage. Malgré cela, plusieurs pêcheurs Congolais sont souvent arrêtés par les autorités Ougandaises au motif qu’ils pêcheraient dans les eaux territoriales du Pays de Museveni.
Roberto Tshahe