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Plus de 3.000 civils devenus déplaces de guerre suite à l’activisme rebelle dans le sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu) sont sans assistance humanitaire dans la commune de Kanyabayonga. La plupart ont fui le village Kateku qui, depuis mercredi dernier, fait face aux attaques à répétitions entre deux factions des miliciens Maï-Maï.
Le cri d’alarme est fait à 7SUR7.CD ce samedi 9 mai 2020 par la société civile locale. Elle précise que certains d’entre lesdits déplacés proviennent de l’ouest de Kanyabayonga, sur la route Butembo-Goma.
« Il y a beaucoup de déplacés de guerre à Kanyabayonga. Les déplacés proviennent de différents milieux surtout dans l’ouest de Kanyabayonga. C’est notamment à Kateku, Kyambuli. Ils fuient les affrontements de deux groupes des Maï-Maï. Aujourd’hui, nous venons d’enregistrer 3273 déplacés de guerre à Kanyabayonga. Que le gouvernement vienne en aide parce qu’ils sont en train de passer la nuit à la belle étoile », a déclaré Dunga Alex, acteur de la société civile de Kanyabayonga.
L’est de la République Démocratique du Congo fait, depuis plusieurs années, face à l’activisme rebelle. De nombreux villages du territoire de Lubero connaissent une insécurité sans précédent entretenue par des Maï-Maï.
Le chef de l’Etat, Félix Atoine Tshisekedi, a toujours insisté sur la reddition desdits miliciens pour la pacification de la République Démocratique du Congo.
Joël Kaseso, à Butembo