
Sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo, 681 violations des droits de l'homme ont été enregistrées au mois de mars 2020 soit une augmentation de 6% par rapport à février durant lequel 642 cas ont été signalés.
C'est-ce qu'indique le rapport du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) consulté par 7SUR7.CD ce mercredi 6 mai 2020.
Selon cet organe de l'ONU, les groupes armés sont les premiers responsables des atteintes aux droits de l'homme au Congo-Kinshasa, avec 392 cas soit 58% du nombre total des violations. Ce chiffre dénote une augmentation de 8% par rapport au mois de février (363 atteintes).
"Les groupes armés sont auteurs notamment auteurs des exécutions sommaires d'au moins 227 personnes dont 37 femmes et 15 enfants", lit-on dans ledit rapport.
Cependant, les agents de l'État sont auteurs de 289 atteintes aux droits de l'homme soit 42%. Ceci représente une majoration de 4% par rapport aux 279 cas recensés au mois de février, précise le BCNUDH.
Il précise que les agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) réunies ont commis près de 37% du total des violations documentées au moins de mars.
Malgré le lancement depuis le mois d'octobre 2019, des opérations de grande envergure par l'armée qui ont permis de pacifier certaines régions du pays, l'insécurité demeure dans d'autres coins. Il s'agit entre autre, de Lubumbashi (Haut-Katanga) où des morts ont été signalés dans la nuit du dimanche à lundi dernier. En Ituri également, les miliciens CODECO continuent de semer terreur et désolation.
Prince Mayiro