La crédibilité du réseau PriceWaterhouseCoopers (PwC), en particulier de PriceWaterhouseCoopers Netherland et PriceWaterhouseCoopers RDC, mise à rude épreuve devant le parquet général de la gombe sur leurs travaux sur Vlisco Congo.
Selon nos sources, bien introduites auprès du parquet général de la Gombe, une plainte a été déposée contre le réseau PriceWaterhouseCoopers (PwC), en particulier PriceWaterhouseCoopers Netherland et PriceWaterhouseCoopers RDC, sur les résultats préliminaires de leurs travaux sur les allégations des fraudes commises au sein de Vlisco Congo que ces derniers auraient communiqués au réseau Ernst&Young (EY) pour sa filiale Ernst&Young RDC.
Selon cette source, ce réseau des filiales de PwC aurait transmis au réseau EY des informations ''non totalement vérifiées'' sur la participation de certaines personnes aux prétendues allégations des fraudes commises au sein de Vlisco Congo, communications qui ont eu de l’impact autant sur la personnalité de ces personnes que sur leur profession. Ce qui serait grave et dommageable pour ce réseau qui bénéficie de la présomption de crédibilité de la part de toute la communauté financière sur leurs affirmations ou leurs communications au public.
Il semblerait malheureusement que le réseau EY, en particulier EY France et EY RDC, serait tombé dans ce piège tordu du réseau PwC. Des observateurs se posent alors la question de savoir où ira notre société si des institutions aussi crédibles que ces dernières se livraient à des travaux non approfondis pour éclairer l’opinion.
Notre rédaction va essayer d’obtenir plus d’informations sur les plaintes déposées et l’enquête judiciaire en cours initiée par le parquet général de la Gombe, pour informer le public qui mérite de savoir à qui il se confie. Il va de soi que le procureur général près de la Cour d'appel de Gombe, à l’instar de son homologue de Matete, ne va pas faire des cadeaux aux responsables de ces structures et essayera autant que possible de faire la lumière sur cette affaire pour protéger le public face au potentiel danger qui peut le guetter. Le climat judiciaire de la RDC est en train de changer suite à la ferme volonté du président de la République d’assainir ce secteur de la vie politique de notre pays et plus aucune personne ne peut ou ne doit se mettre au-dessus de la loi et des institutions judiciaires.
Pour rappel, Vlisco Congo a informé le public sur les mutations en son sein à l’issue des résultats préliminaires de ses travaux sur la fraude d’environ USD 600.000 qu’aurait commise ses anciens dirigeants avec qui il est actuellement en conflits devant les tribunaux de la RDC.
PriceWaterhouseCoopers a été engagé par la maison mère de Vlisco Congo pour faire la lumière sur la fraude potentielle détectée pendant que Ernst&Young RDC était alors commissaire aux comptes de cette société.
Un premier revers, subi par Vlisco Congo devant le tribunal de Commerce, qui avait rétabli l’ancienne directrice générale dans ses fonctions de gérante de la société. On se pose alors la question sur la fiabilité des informations mises à sa disposition par ses conseillers pour se livrer dans la bataille contre les potentiels abus commis en son sein.