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Le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a réuni pour la deuxième fois, mercredi 1er avril, le Conseil Scientifique National pour chercher, à travers la commission scientifique qu’il a créée, des voies et moyens de sauver les congolais mais aussi les citoyens du monde de la maladie à coronavirus.
A cette occasion, il a invité les membres de cette commission à se mettre rapidement au travail afin de trouver des solutions pour épargner la population du pire.
«Je tiens beaucoup à ce que nous ne prenions pas beaucoup de temps pour pouvoir arriver à mettre en place les solutions. Nous sommes en face de beaucoup de déclarations, beaucoup d’interprétations, chacun a trouvé le produit pour guérir, chacun a la molécule qu’il faut, la population consomme n’importe quoi, la population est exposée aux charlatans, notre population est exposée à tel point qu’on ne sait pas à quel saint se vouer à ce jour. Alors, qui doit sauver cette population ? c’est nous les politiques, c’est vous les scientifiques. C’est vous qui devez réfléchir, c’est vous qui devez solutionner pour donner aux médecins, pour donner à ceux qui sont au front des munitions parce que la guerre est en face de nous. Donc, ici, nous ne sommes pas là pour la théorie, pas de longues réflexions, soyez pragmatiques et trouvez-nous vite des solutions», a recommandé José Mpanda aux chimistes, pharmaciens, tradi-praticiens, biologistes, psychologues, virologues qui étaient en face de lui.
Il sied de préciser que la commission scientifique créée par José Mpanda a pour mission d’appuyer la Cellule de riposte contre le coronavirus qui est dirigée par Jean-Jacques Muyembe, numéro 1 de l’Institut Nationale de Recherche Biomédicale (INRB).
Conscients des effets néfastes du coronavirus, les scientifiques autour du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique ont analysé et soulevé certaines inquiétudes liées aux conséquences économiques dans un avenir proche, la prédiction de cette maladie qui nécessite le ciblage, la géolocalisation mais aussi la communication efficace et intense. Ils ont également insisté sur la dynamique d’impact qui exige le test et diagnostic rapides avec comme urgence de trouver le protocole à utiliser.
L'équipe des personnes nommées dans l’arrêté de José MPanda a été repartie en quatre sous-commissions : -prévention de la maladie; -dépistage; -prise en charge et stratégie communicationnelle.
JKM