En marge du séminaire organisé par le gouvernement chinois, par le biais de son centre de formation du groupe de publication internationale de la Chine en faveur des journalistes des pays africains francophones, une trentaine de chevaliers de la plume et du micro, dont quatre congolais se sont enquéris du modèle médiatique chinois, particulièrement celui de Sichuan, 5é grande province de la Chine, avec près de 500.000 Km2 de superficie.
Ces professionnels des médias venus de l'autre bout du monde ont été conviés tour à tour à visiter quelques groupes de presse installés dans ladite province.
Dans les différents groupes visités, il se dégage un seul constat ; les médias traditionnels se sont immigrés vers les nouvelles technologies. Le numérique les a permis de maintenir leur influence, surtout auprès des jeunes.
Qui dit nouvelles technologies, dit forcément l'utilisation de l'internet dont le taux de pénétration est assez élevé en Chine.
Forts de ces acquis, les médias traditionnels s'attelent désormais sur la production des programmes adaptés aux jeunes, une catégorie des téléspectateurs qui, peu a peu délaisse les médias traditionnels.
A Sichuan comme partout en chine, les groupes de presse appartiennent au gouvernement chinois et ont pour mission principale d'accompagner l'État chinois dans la concrétisation de ses objectifs.
De ce fait, ils sont financés par l'État chinois mais celà ne les empêche pas de mettre en place d'autres mécanismes pour accroître leurs chiffres d'affaires, notamment la publicité, le partenariat avec des entreprises, etc.
S'agissant de la coopération avec les médias africains, ces groupes de presse restent persuadés qu'il est temps de s'appaisantir sur les domaines communs repartis en deux parties, à savoir :
- La culture ;
- Le tourisme.
Ce qui permettra la création des médias, dont la ligne éditoriale sera orientée dans ce sens.
L'espace médiatique chinois s'adapte à une longueur d'avance au développement technologique, par rapport aux médias africains mais celà n'exclut en rien un échange basé sur le respect entre les deux peuples, leurs souverainetés respectives mais surtout leur volonté de vivre ensemble, a indiqué le responsable d'un de ses groupes de presse chinois aux journalistes.
"...D'autant plus que celà constituent le leitmotiv au coeur même du fondement de la coopération Chine - Afrique", a-t-il dit.
Élysée Odia et John kalombo depuis Sichuan (Chine)