Dans une correspondance datée du 28 juillet 2015, le pasteur Moïse Mbiye Wa Mbiye, par un de ses conseils, Me Emmanuel Ngalu Kibambe, avocat près la Cour d’appel, exige auprès de Vodacom le paiement des droits d’auteur de l’ordre de 500 000 $US, pour l’interprétation de sa chanson intitulée “ Losambo “, exécutée par le candidat Christian Muyoni, lors de la télé réalité “Vodacom Best of the Best” édition 2015.
Exerçant une farouche pression à l’entreprise des télécommunications ci-haut citée, le pasteur insiste que le paiement soit fait dans les 48 heures courant, dès réception de cette correspondance. En cas de non respect du délai, des dommages et intérêts seront également versés à titre de pénalités.
Sur le plan juridique, Moïse Mbiye a, sans nul doute, raison de protéger son œuvre d’esprit. Néanmoins, le premier but de ce pasteur, en composant cette chanson tant adulée par les Congolais aussi bien chrétiens que païens, est d’évangéliser le monde et sauver les âmes pour la gloire de Dieu.
Il doit, dès lors, se réjouir que son objectif soit atteint, car le message contenu dans cette chanson est répercutée par d’autres artistes, sous l’encadrement d’une institution.
On pouvait comprendre si cette chanson était piratée, ce qui n’est pas le cas. Car le candidat prenait toujours soin de rendre hommage au pasteur avant l’exécution de son chant.
D’ailleurs, plusieurs autres chansons chrétiennes ont été interprétées durant ce concours, sans qu’il y ait une quelconque démarche relative au paiement des droits d’auteurs. Par exemple, les œuvres de L’Or Mbongo, Marie Misamu, Denis Ngonde, Runo Mvumbi et autres ont été exécutées non seulement pour la beauté de l’art mais surtout pour la gloire de Dieu.
En plus, aucun musicien dit ”païen” n’a exigé quoique ce soit durant toute cette campagne. Ni JB Mpiana, ni Werrason, encore moins Jossart Nyoka Longo dont les morceaux ont été chantés par des candidats ne se sont bousculés aux portillons de Vodacom pour demander quelque chose.
La correspondance parle du paiement dans un délai de 48 heures, alors qu’elle date du 28 juillet.
On suppose que le paiement devrait être fait au plus tard le 30juillet. Or, il n’y a plus eu de bruits autour de cette affaire après la date limite. Soit la somme a été versée, soit un arrangement à l’amiable a été opéré entre les deux parties.
Les hommes de Dieu congolais sont appelés à se démarquer des païens dans leur comportement pour servir d’exemple à leurs fidèles, pour la gloire de Dieu.
Par LM