Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse

Vendredi 27 février 2015 - 13:15

Alors que nombre de personnes se perdent actuellement dans des débats sans fin, et peut- être sans lendemain, sur des sujets tels le « glissement », la loi électorale, le calendrier électoral global, un jeune acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, Jeff Pambi, Secrétaire général de la Diaspora Congolaise Fédérée pour la Cohésion nationale (DCFC), apporte un schéma qu’il croit susceptible de mettre fin à la distraction et d’aller tout droit au but. D’emblée, le SG de la DCFC s’étonne qu’à aucun moment, dans ce pays, on ne pose pas le vrai problème du Congolais dans le débat politique.

Le vrai problème du Congolais, c’est-à-dire son bien-être intégral, est toujours escamoté au profit d’un débat sans fin, une lutte fratricide acharnée et interminable pour le pouvoir et pour le positionnement politique.

Les interrogations de Jeff Pambi

Si Dieu le père se mettait à prier, que ferait le monde “, s’interroge Jeef Pambi ? Ceux qui sont sensés guider et orienter le peuple semblent à court d’énergie créatrice.
A quel saint le peuple va- t-il se vouer pour trouver des solutions à ses problèmes existentiels ?Au lieu de cela, au lieu du vrai débat sur la vie des Congolais, Majorité au pouvoir et Opposition se complaisent à débattre sans fin sur les sujets moins porteurs d’espoir.
Le moment n’est-il pas venu, se demande cet acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, de regarder la vérité en face et de prendre, dès à présent, des mesures conséquentes qui s’imposent afin d’épargner un désordre supplémentaire et inutile à notre peuple qui en a déjà ras-le-bol ? Organiser les élections dans un climat non apaisé serait imprudent et même suicidaire, prévient-il.
Il y aurait un gagnant et un perdant ; le gagnant aurait du mal, dans un climat non apaisé, à bien jouir de sa victoire, estime Jeef Pambi.
A propos même des élections, son impression est qu’une tendance est d’accord que l’on commence par les élections locales, alors qu’une autre, l’Opposition, privilégie les élections présidentielles et législatives qui ont une implication directe sur la vie des populations.
Aussi, Jeef Pambi soutient que toutes ces questions et bien d’autres qui divisent profondément le microcosme politique congolais peuvent trouver des solutions au cours d’un dialogue franc et constructif susceptible de déboucher sur un compromis politique ou un consensus politique national global et inclusif de nature à mettre un terme à la souffrance de notre peuple.
De ce compromis politique découlera, par exemple, la priorisation de la suite des événements notamment l’ordre des élections. Agir autrement serait, selon Jeff Pambi, aller tout droit dans un cul de sac.

Un schéma qualifié de réaliste

Ce n’est pas la première fois que le Secrétaire général de la Diaspora congolaise fédérée pour la cohésion nationale préconise un schéma qu’il qualifie de novateur et de réaliste susceptible de sortir le pays de l’impasse. On se rappelle qu’au sortir des Concertations nationales, il ne cessait de clamer qu’une vraie cohésion nationale devrait passer par un climat apaisé. Aussi, en avait-il appelé au Chef de l’Etat d’user de ses prérogatives constitutionnelles pour dissoudre les institutions en place (Assemblée nationale, Sénat, Assemblées provinciales) et leur remplacement par des institutions de fait en tenant compte d’une certaine parité et d’un certain équilibre politique.
CIKO

 

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