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2016 : Plaidoyer de Vuemba pour le vote des congolais de la diaspora

La radicale Bazaiba  brandit un carton rouge à Luhaka

Kinshasa a retenu son souffle ce vendredi a l'arrivée de la dépouille mortelle de son ancien premier ministre Louis Alphonse Koyagialo a kinshasa. L'assistance etait non négligeable en terme de nombre a l'aéroport international de Ndjili tout comme a la clinique Ngaliema pour accueillir cette depouille et commencer donc ainsi à rendre hommage à ce politicien congolais qui en 67 ans d'existence a réussi a être deux fois gouverneur ( katanga de 86 à 90 et Équateur de juin 2013 à décembre 2014), ministre des ptntic, vice premier ministre et premier ministre de mars a mai 2012.

Avec le retour an¬noncé du gouverneur du Katanga avant noël, s’achemine-t-on vers la fin du feuilleton Moïse Katumbi qui tient déci¬demment toute la Ré¬publique en haleine. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, en passant par le centre, partout en RD-Congo ont veut avoir des nouvelles rassurantes sur le gouverneur du Katanga dont l’absence au pays, dû à un empoi¬sonnement avéré, à jeté le trouble dans l’opinion nationale. Son retour, annoncé par notre con¬frère Jeune Afrique, est très attendu par les rd-congolais. A Lubumbashi déjà l’effervescence est à son comble.

L’ancien directeur de cabinet et porte-parole d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka vient de sortir de son silence. Après un moment de mutisme, ce haut cadre de l’UDPS a donné sa lecture de faits sur diverses questions de l’heure qui font l’actualité. Le très pondéré et réfléchi Moleka s’est exprimé entre autres sur l’épineuse question de la révision de la constitution en RD-Congo soutenue par le pouvoir de Kinshasa. Et, cela en comparaison avec les événements du Burkina-Faso.

Se targuant d’une souveraineté chatouilleuse Quelles pourraient être les conséquences d’une épreuve de force engagée entre Kinshasa et la nébuleuse communauté internationale, dont les tireurs de ficelles sont les Occidentaux maîtres du monde? Au pis aller, laquelle des deux parties pourrait en faire les frais? Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.

Ce n’est pas pour rien que le Représentant spécial du SG de l’INU exige des garanties sérieuses pour la tenue des élections conformes au standard international à lumière d’un calendrier électoral global réaliste et ne dépassant pas l’échéance 2016. La tempête suscitée inutilement par le discours prononcé lundi dernier au Palais du peuple par Joseph Kabila lorsqu’il a parlé de l’imperméabilité de son régime aux prétendues injonctions de l’étranger s’est apaisée pour donner l’occasion à une «bouche autorisée » de répliquer autrement au nom de la communauté internationale !

Mais à qui pensait donc Joseph Kabila lorsqu'il a prononcé cette petite phrase - c'était à Dakar, le 29 novembre, lors du sommet de la Francophonie : "Nous sommes nombreux qui, si nous pouvions arrêter le temps, aurions souhaité retarder son départ" ? À lui-même, l'oeil fixé sur l'horloge de son second mandat, dont le compte à rebours s'arrêtera en 2016 ? Ou à Abdou Diouf, le secrétaire général sortant ? À Diouf, bien sûr.

Faut-il organiser les scrutins locaux avant la présidentielle et les législatives de 2016 en RDC ? Non, selon l'opposition, qui redoute un report de ces échéances nationales. Oui, dit le président de la Ceni, l'abbé Apollinaire Malumalu Muholongu.

Le départ de la MONUSCO dépend du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé du maintien de la paix pense qu’à ce stade il ne faut surtout pas agir avec précipitation. Dans son discours à la Nation, ce lundi, le président Kabila a déclaré que la présence de 20 000 casques bleus dans son pays ne se justifiait plus.