Session de mars : débat aujourd’hui sur le calendrier

Lundi 23 mars 2015 - 13:49

Le débat sur le projet de calendrier des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2015 de l’Assemblée nationale est reporté à ce lundi 23 mars. Selon un communiqué officiel, signé et publié la semaine dernière par le rapporteur de cette chambre législative, ce débat était prévu vendredi dernier. Il devait avoir lieu au cours d’une séance plénière consacrée à l’examen et adoption dudit calendrier.

Mais, quelques minutes avant sa tenue, cette plénière a été reportée pour des raisons d’ordre technique. Une source digne de foi a expliqué que les machines destinées à multiplier le texte du calendrier à distribuer à l’ensemble des députés nationaux en vue de leur permettre de s’en imprégner et d’engager un débat approfondi, étaient tombées en panne.

Cette situation aurait été remarquée pendant les vacances parlementaires qui ont pris fin le lundi 15 mars dernier. Elle aurait compris même la cérémonie d’ouverture des travaux de la session, si les services compétents n’avaient pas recouru à d’autres machines n’appartenant pas à la chambre basse du Parlement.

Pour leur part, certains observateurs sont scandalisés de voir cette situation persister au sein d’une institution aussi importante de notre pays, au risque d’entamer le bon déroulement des travaux de la session en cours. C’est pourquoi ils invitent les responsables de l’Assemblée nationale d’expliquer à ‘opinion en quoi ont consisté les travaux de réaménagement opérés pendant les vacances parlementaires qui viennent de s’achever et quel est le coût de ces travaux?

A en croire des analystes, les moyens pour renouveler ou tout au moins réparer les machines ne font pas défaut dès lors que, pour des raisons inavouées, le président de l’Assemblée nationale a décidé, à quelques mois de la fin de son mandat, de désigner les nouveaux membres de sa cellule de communication, en doublant le nombre de ces derniers. Le plus surprenant, c’est lorsque la nouvelle cellule comprend même des gens qui ne travaillent dans aucune entreprise de presse et ceux qui prestent dans des organes de presse sans périodicité précise.

Des questions restent posées : qu’est-ce que le président de la 2ème chambre législative attendait depuis plus de3 ans pour renouveler sa cellule de communication ? D’où viendra l’argent pour rémunérer les membres de cette cellule devenue éléphantesque, au moment où les machines qui sont nécessaires au bon déroulement des activités de la chambre basse sont tombées en panne ? Le temps presse. Le bureau de l‘Assemblée nationale a donc intérêt à chercher des solutions aux problèmes essentiels.

Par ASIYESHINDWA