Dieudonné Bolengetenge, Secrétaire Exécutif du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), vient de rendre public un communiqué de presse pour dénoncer l’acharnement à l’endroit des membres et locaux du parti à travers le pays. Il parle de l’occupation anarchique et illégale du siège fédéral MSR/Sud-Kivu, en plein centre-ville de Bukavu, par un groupe d’individus se réclamant de la Majorité Présidentielle.
Enumérant les actes de vandalisme, Dieudonné Bolengetenge désapprouve totalement la prise d’assaut du siège fédéral du parti au Kasaï, à Tshikapa. Des emblèmes du parti ont été arrachés et des menaces proférés envers le Secrétaire Exécutif fédéral. Au Kasaï Oriental, à Mbuji-Mayi, le MSR a subi le même sort, le 14 avril dernier. Dans la province de Mongala, à Lisala, les bureaux du parti ont subi des dégradations.
Pour Bolengetenge, il s’agit là des actes de barbarie, perpétrés dans une violation flagrante des droits civils et politiques les plus élémentaires garantis, pourtant, par la Constitution et les lois de la République, ainsi que les accords internationaux et les traités auxquels la RDC a souscrit. Autant dire que pour le Secrétaire Exécutif National du MSR, rien ne justifie cet acharnement. Pas non plus, écrit-il, le pseudo-conflit né de la duplication du MSR. Une affaire qui, soutient-il, suit son cours devant les Cours et Tribunaux. Le dossier étant pendant, il explique que le pouvoir exécutif avec ses services ne peuvent statuer sur les différends, ni entraver le cours de la justice. Dieudonné Bolengetenge cite l’article 151 de la Constitution. D’où, cet appel à la vigilance lancé à tous les Congolais épris de démocratie et de justice. Il faut avouer que depuis le 14 septembre 2015, date de la publication d’une lettre ouverte dans laquelle les dirigeants de sept partis politiques de la Majorité Présidentielle exigeaient le respect absolu de la Constitution, le microcosme politique rd-congolais a été comme secoué par un tsunami. Non seulement que les sept partis, regroupés sous l’appellation G7, ont été exclus de la Majorité Présidentielle, mais aussi et surtout le phénomène dédoublement des partis politiques du G7 a pris des proportions inquiétantes. Le MSR, l’ARC, le PDC, l’ACO, l’UNAFEC et l’UNADEF en voient encore de toutes les couleurs. Un climat tendu qui n’apaise pas les esprits alors que des mesures d’apaisement sont nécessaires si on veut aller aux élections démocratiques. Dans son communiqué de presse, Dieudonné Bolengetenge rappelle aux autorités congolaises leurs devoirs.
La Pros.