Malumalu doit, diligence, procéder au réaménagement de son chronogramme électoral pour le cycle 2015 – 2016
Le respect du calendrier électoral global demeure la principale préoccupation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui avait publié ce document de chronogramme en février dernier.
Cette première difficulté dépend d’un préalable de l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges au niveau du Parlement.
Un second obstacle pour la CENI, dans la mesure où ce projet de loi a été rejeté alors que la session parlementaire vient d’être clôturée au niveau des deux chambres du Parlement.
Pourtant, ce projet de loi, une fois examiné et promulgué par le chef de l’Etat, devra permettre à la CENI de procéder à l’appel à l’inscription des candidatures aux élections urbaines, municipales et locales.
Une autre préoccupation est que, le délai fixé par la CENI, à travers son calendrier électoral, pour lancer l’appel à l’inscription à ces élections locales, est dépassé. Pour se rattraper, la CENI est obligée, face cette situation, de procéder au réaménagement de son chronogramme électoral pour le cycle 2015 – 2016.
Une chose est vraie, la CENI devra multiplier d’efforts pour respecter son calendrier, même si elle va le réaménager compte tenu des difficultés auxquelles elle doit faire face.
De toutes les façons, beaucoup d’acteurs politiques, surtout ceux de l’Opposition, souhaitent depuis longtemps que ces urbaines, municipales et locales soient programmées non pas en 2015 mais en 2017.
Une de meilleures solutions pour contourner les difficultés actuelles de l’institution chargée d’organiser les élections.
Des acteurs politiques qui soutiennent la thèse de report des élections locales pour un autre cycle, avancent la complexité de ce scrutin pour un pays aussi vaste que la République démocratique du Congo et les difficultés de financer ces élections.
Par LKT