(KINSHASA)- Une semaine après le débat houleux sur la répartition des sièges à l’assemblée nationale, la commission électorale nationale indépendante a apporté des éclaircissements aux nombreuses préoccupations des députés. Un document reprenant les réponses à toutes les questions soulevées par les élus a été remis au président de l’assemblée nationale. En ce qui concerne la partie technique qui relevait de la Ceni, le rapporteur de cette institution, Jean Pierre Kalamba a indiqué que toute la lumière a été faite sur les statistiques. ‘‘Nous avons donné la lumière sur les statistiques pour éviter toute confusion’’, a-t-il dit. Au sujet des réclamations autour des entités, groupements, villes et secteurs, il a précisé que cela relève de la compétence du ministère de l’Intérieur et sécurité.
Kalamba a assuré que les annexes à la loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections locales, municipales et urbaines ont soulevé deux grandes préoccupations.
Ainsi, il affirme que la première catégorie relative au problème de localisation, fixation des limites comme aussi la limite des entités, groupement ou secteur dans chaque circonscription électorale relève de la compétence du ministère de l’Intérieur et sécurité. Par contre, ajoute-il, la deuxième catégorie liée aux statistiques telles qu’inscrire les centres et bureaux de vote est du ressort de la commission électorale nationale indépendante. Lors du débat sur la
répartition des sièges, l’opposition politique avait claqué la porte estimant que cette loi violait la constitution. La loi non votée au sénat a contraint le bureau de la chambre haute du parlement à reconvoquer une nouvelle session extraordinaire pour la semaine prochaine afin de l’examiner et la voter.